(par Nicolas Lecaussin dans IREF du
Protéger la planète est une noble cause. N’importe quel habitant de la Terre devrait être préoccupé par son sort et contribuer à sa survie.
Mais cela ne saurait se faire sur la base de propagande et d’informations erronées, encore moins au travers d’actions violentes.
Pourtant, de nombreux (faux) défenseurs de la planète ont choisi le fanatisme écologique pour tenter d’imposer leurs idées. Chaque catastrophe naturelle charrie son torrent de contre-vérités. Nous l’avons déjà écrit, à propos par exemple des impressionnants feux de forêts au Canada qui ont fait pendant des jours et des jours la une des médias. Personne ne semble avoir consulté les chiffres de la National Forestry Database canadienne, qu’on ne peut pas vraiment accuser de partialité. Selon ses données il y a, aujourd’hui, beaucoup moins de feux que naguère : plus de 10.700 en 1990, environ 6 000 en 2021 (voir le graphique plus bas).
Il est faux donc de dire qu’à cause du réchauffement climatique, le nombre d’incendies a augmenté.
Lorsqu’une organisation comme Just Stop Oil envahit un court au tournoi de tennis de Wimbledon qui se déroule ces jours-ci, pour le couvrir de « paillettes de confettis orange et de pièces de puzzle respectueuses de l’environnement », obligeant les forces de l’ordre à intervenir, a-t-on affaire à de vrais écologistes ?
Déjà, ces mêmes activistes s’étaient fait remarquer il y a quelques mois en jetant du bouillon de tomates sur un tableau de Van Gogh. Qu’est-ce que cela a à voir avec la protection de la planète ? Ces actions ne sont en rien pertinentes, elles attirent certes l’attention mais ne soulignent que le fanatisme fortement teinté de ridicule de leurs auteurs.
On peut espérer que tant de mensonges se retourneront contre eux…