Nous publions ici le début d’un article de Transitions & Energies du 6/7/23 totalement ahurissant en terme de faisabilité industrielle à l’échelle mondiale, pour éliminer un gaz dont la nocivité n’existe que dans la doxa onusienne, alors qu’il nourrit la végétation dont nous sommes totalement dépendants.
Aux fous !
Sans capture du CO2, les objectifs de décarbonation des trois prochaines décennies n’ont aucune chance d’être atteints. C’est ce qu’affirment de très nombreuses institutions dont l’Agence internationale de l’énergie, le GIEC, le World Economic Forum, l’Académie des sciences américaine, l’Imperial College de Londres…. Il existe deux procédés différents de cette technologie. La capture et le stockage du CO2 (CCS) lors de processus industriels et le captage direct dans l’atmosphère (DAC).
Ce dernier en est encore à un stade purement expérimental. Mais il devrait se développer rapidement à la fois pour réduire la quantité de gaz à effet de serre dans l’air et aussi pour permettre de fabriquer en masse des carburants synthétiques qui seront indispensables, notamment dans les transports lourds sur longue distance. L’Amérique du nord et l’Asie sont en pointe. La première usine capable de produire un million de tonnes de CO2 par an doit devenir opérationnelle l’an prochain aux Etats-Unis. Une usine pouvant capter 500.000 tonnes de CO2 par an vient d’entrer en service dans la province chinoise de Jiangsu.
Seulement 18 installations en fonctionnement dans le monde
Le CCS est amené à se développer rapidement car il est considéré par de très nombreuses institutions (AIE, GIEC, World Economic Forum, Académie des sciences américaine, Imperial College de Londres…) et les groupes industriels eux-mêmes comme un des rares moyens permettant aujourd’hui de réduire rapidement et …
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5 réponses
Capter le CO2 atmosphérique pour fabriquer des carburants synthétiques serait peut être utile à condition de ne pas descendre sous les 500ppm idéales pour la croissance des plantes.
Si on en prend trop il faudra imaginer d’en produire en grillant les calcaires de l’Himalaya pour ne pas descendre trop bas!
Comme le dit très bien l’introduction de l’article, et tenant compte du rôle très mineur du CO2 dans le réchauffement climatique, une seule exclamation s’impose:
AUX FOUS!
@Terrier Marcel
Comprends pas très bien
On prélève du CO2, on en fait des carburants , qu’on brûle et qui remette le CO2 dans l’air ; le problème n’est pas là du tout; le problème c’est de trouver l’énergie pour faire tout cela
C’est précisément ce qu’il faut faire:
Chercher des solutions qui permettent de mettre à disposition de l’énergie et utiliser cette énergie pour maîtriser nos besoins dans tous les domaines.
Les transports auront besoin de carburant, l’hydrogène n’est pas une solution, la solution c’est le carburant synthétique qui devient un besoin.
Nous ne ferons jamais mieux que la végétation pour reconcentrer le CO2 dispersé dans l’air, … et il s’en faut de beaucoup.
Imaginez simplement la quantité de m3 d’air qu’il faudrait recycler pour faire aussi bien.