Aucune dictature ne peut se mettre en place sans que la population ne soit persuadée d’une « idée » dont elle doit se sentir victime. Même les prises de pouvoir militaires ne réussissent que si ceux-ci peuvent « sauver » la population du danger qui la menace.
Alors il faut créer cette idée de danger ou de contrainte même si elle est irréaliste, ensuite il faut contraindre au silence les opposants à cette idée.
Récemment les coups d’Etat africains s’appuient sur le rejet de la France (idéalisé par la Russie) qui « opprimerait leurs pays et s’enrichirait à leurs dépens ».
Même pour les dictatures du 20e siècles ces principes n’ont pas été battus en brèche.
A la suite de la volonté de Margareth Thatcher de régler le problème du pouvoir de nuisance des mineurs de charbon en Angleterre, elle a obtenu avec l’aide de Patrick Moore (ancien responsable communiste et fondateur de Greenpeace, devenu depuis climatosceptique) et l’appui de Ronald Reagan la création par l’ONU du GIEC dans le but de lutter contre l’usage des énergies fossiles dont l’effet le plus visible et incontournable est le rejet de CO2.
Sur cette base nombre d’agents idéologues ont affirmé que le CO2 détraque le climat en le réchauffant.
Pour soutenir cette affirmation fausse ils ont exhumé des travaux anciens (Arrhenius), et des recherches dans les glaces polaires montrant l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère correspondant à l’augmentation de la température du climat, desquelles ils prétendent que c’est le CO2 qui provoque l’échauffement.
C’est en contradiction avec la loi physique de moindre solubilité du CO2 dans l’eau chaude (y compris les océans) ainsi qu’avec les lois de la thermodynamique du rayonnement IR de la Terre, en ignorant le rôle clé de la vapeur d’eau. Pour que cette idée fausse puisse envahir l’esprit de la population les groupes idéologues ont verrouillé tous les moyens de connaissance et de diffusion afin d’interdire aux contradicteurs de s’exprimer.
En conséquence pour eux il s’avère nécessaire de convaincre d’aboutir à décarboner tous les moyens de production ou de déplacement, en résumé, de toute l’économie, quitte à la détruire.
Cette optique les oblige à rechercher et imposer l’emploi de toutes les énergies non carbonées telles que le soleil, le vent, la pluie et les rivières, la houle et la marée, pour remplacer le charbon et ses substituts et le pétrole.
La transformation en électricité de ces énergies est probablement la meilleure façon pour les utiliser. Néanmoins tous ignorent les contraintes, les nuisances et les matériaux nécessaires à la réalisation des moyens de transformation.
Cette volonté a généré des actions (et des subventions) profitant essentiellement à des groupes économiques internationaux, en particulier à l’Allemagne et à la Chine. Nombre d’entre eux en ont fait un business juteux, surtout avec les règles commerciales irréalistes imposées par la Commission Européenne.
Hélas jusqu’au sommet de l’Etat on n’a pas compris ou on a voulu ignorer que cette recherche de décarbonisation et de tout ce qui est associé (ou dépendant) conduit le pays à la ruine et à ponctionner les Français sur l’énergie au profit de l’Allemagne.
Il faut cesser de suivre la Commission Européenne lorsqu’elle sort de son rôle de souveraineté déléguée.
Sur cette base les partis de gauche (et d’autres à droite) entendent bien imposer s’ils arrivent au pouvoir (ou même aux autres partis) une forme de gouvernement « dictatorial » personne ne contestant plus (ou acceptant) l’idée fausse qu’ils ont contribué à inculquer.
Pour l’instant ils veulent présenter une loi (projet de loi Sandrine Le Feur / Stéphane Delautrette) interdisant l’expression d’une contestation de l’idéologie sur le climat sur tous les médias.
En Russie on ne fait pas mieux, si l’on parle de guerre on écope de plusieurs années de prison !
De plus dans leur idée collectiviste contre la propriété individuelle (néanmoins garantie dans la déclaration des droits de l’homme) ils veulent interdire la vente des logement classés F et G. Nous y sommes presque si l’Assemblée nationale vote ces lois.
Henri de St Romain, Ingénieur de formation ESME SUDRIA (Ecole supérieure de mécanique et d’électricité)
Henri de Saint Romain est spécialiste de l’alimentation haute tension de grands secteurs industriels. Il a participé à la conception et à la réalisation de plusieurs grands aéroports mondiaux.