La nécessité de produire massivement de l’électricité bas carbone, notamment renouvelable, pour mener la transition nécessite d’adapter et de fortement développer les réseaux électriques pour qu’ils puissent gérer une production extensive étalée géographiquement et souvent intermittente.
Les réseaux devront doubler de taille et atteindre 160 millions de kilomètres d’ici 2040. Cela exige des investissements considérables qui selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie ne sont tout simplement pas là aujourd’hui.
Les investissements doivent doubler pour atteindre 600 milliards de dollars par an
C’est un défi dont la mesure n’a pas été vraiment prise selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
«Le manque d’ambition et d’attention risque de faire des réseaux électriques le maillon faible des transitions énergétiques propres»,
prévient l’AIE dans un rapport publié le 17 octobre. Selon les estimations de l’Agence, le monde doit ajouter 80 millions de kilomètres de réseaux d’ici 2040 aux 80 millions existants qu’il faudra aussi rénover. «Tandis que …