Plus de 200 revues spécialisées sur la santé demandent à l’OMS de déclarer une « urgence sanitaire mondiale » et invoquent le changement climatique

Les écosystèmes ayant atteint leurs limites, ils risquent de « perturber le fonctionnement de la nature », affirment les revues.

De façon simultanée, plus de 200 revues du monde de la santé ont publié un éditorial appelant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer l’existence d’une « crise du climat et de la nature » et d’une urgence sanitaire mondiale, alors même que de nombreux scientifiques remettent en cause la propagande écologiste.

« Le monde réagit actuellement à la crise climatique et à la crise de la nature comme s’il s’agissait de problèmes distincts. C’est une erreur dangereuse »,

affirme l’éditorial du 25 octobre, publié dans le British Medical Journal (BMJ).

« L’Organisation mondiale de la santé devrait déclarer que la crise indivisible du climat et de la nature est une urgence sanitaire mondiale. »

L’éditorial affirme que le changement climatique est sur le point de

« prendre le pas sur la déforestation et les autres changements d’utilisation des terres en tant que facteur principal de perte de nature ».

Cette « crise planétaire indivisible » entraînera des pénuries de terres, d’abris, de nourriture et d’eau, aggravant ainsi la pauvreté et conduisant à des migrations massives et à des conflits, selon l’éditorial.

« La hausse des températures, les phénomènes météorologiques extrêmes, la pollution de l’air et la propagation des maladies infectieuses sont quelques-unes des principales menaces pour la santé exacerbées par le changement climatique ».

En outre, le rapport affirme que (a) la pollution a endommagé la qualité de l’eau et déclenché une augmentation des maladies transmises par l’eau, (b) il y a eu une « perte saisissante » en matière de diversité génétique dans les systèmes alimentaires, ce qui menace l’accès à une bonne nutrition, et (c) des milliers d’espèces entrent en contact étroit en raison des changements dans l’utilisation des terres, ce qui augmente l’échange d’agents pathogènes et ouvre la voie à l’émergence de nouvelles maladies et pandémies.

En décembre de l’année dernière, la COP des Nations unies sur la biodiversité s’est accordée sur la conservation et la gestion efficaces d’au moins 30 % des terres, des zones côtières et des océans de la planète d’ici à 2030. Cependant,

« de nombreux engagements pris lors des COP n’ont pas été respectés », indique l’éditorial.

Une nature florissante

Les affirmations selon lesquelles le changement climatique nuit à l’environnement sont contestées par de nombreux experts.

Dans un article paru le 29 septembre sur CLINTEL, Joanne Nova, diplômée en biologie moléculaire, souligne que la Grande Barrière de Corail d’Australie – le plus grand système récifal du monde – a connu « deux années exceptionnelles de couverture corallienne record ».

Les alarmistes du changement climatique avaient pourtant pris l’habitude de souligner à quel point la diminution de la couverture corallienne était un signe de dommages environnementaux dus au changement climatique.

En 2012, la couverture corallienne de la Grande Barrière de Corail était si faible qu’elle représentait moins de la moitié de ce qu’elle est maintenant. Mais depuis lors, le récif s’est rapidement développé, et ce malgré les affirmations relatives à l’augmentation du CO2, au réchauffement supposé des océans et à l’élévation du niveau de la mer.

 A green turtle on the Great Barrier Reef, Australia, on July 13, 2021. (Melanie Sun/The Epoch Times)
Une tortue verte sur la Grande Barrière de Corail, en Australie, le 13 juillet 2021. (Melanie Sun/Epoch Times)

Une autre idée largement répandue par les alarmistes du climat est que le changement climatique serait responsable de la fonte des glaces au Groenland. Dans un article de CLINTEL publié le 3 juillet, Jorgen Keinicke souligne que les températures au Groenland ont atteint un pic en 2010 et que la perte de masse de glace a culminé en 2011/2012.

« La fonte au cours des dix années suivantes est remarquablement moindre par rapport à celle de la décennie précédente », peut-on lire dans l’article. « Depuis 2010, il fait plus froid au Groenland et la perte de masse annuelle a diminué en conséquence. La NASA montre que la vitesse de l’élévation du niveau de la mer est également plus faible depuis 2016 ».

En outre, l’affirmation de l’éditorial du BMJ selon laquelle il existe une « crise de la nature » et une « perte de nature » est suspecte, car les données de la NASA montrent que la couverture végétale du monde a en fait augmenté au cours des dernières décennies.

Dans un article publié en avril 2019, la NASA a déclaré que « le monde est devenu plus vert qu’il y a 20 ans », citant des données issues de sa surveillance par satellite.

« Le verdissement de la planète au cours des deux dernières décennies représente une augmentation de la surface foliaire des plantes et des arbres équivalente à la surface couverte par toutes les forêts tropicales amazoniennes. Il y a maintenant plus de deux millions de kilomètres carrés de feuilles vertes supplémentaires par an, par rapport au début des années 2000, soit une augmentation de 5 % », précise le rapport.

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