Les compagnies pétrolières américaines peuvent dire un grand merci à l’Arabie Saoudite et à la Russie. Les deux pays leaders du cartel baptisé Opep+ ont réussi pendant une bonne partie de l’année, au printemps et en été, à faire monter régulièrement les cours du baril de pétrole en réduisant l’offre. Une stratégie qui a fait le bonheur des producteurs américains de pétrole, notamment de pétrole de schiste, qui vont battre cette année leur record de production. Au total, les Etats-Unis devraient avoir produit en moyenne cette année environ 13 millions de barils par jour, un million de plus que l’an dernier, ce qui correspond exactement à la baisse de production de l’Arabie Saoudite depuis le printemps.
Le reflux tient à la fois à la disparition des craintes d’un élargissement du conflit entre Israël et le Hamas, au ralentissement économique mondial, en Chine, en Europe comme aux Etats-Unis, et à l’augmentation de la production de pétrole de plusieurs pays qui n’appartiennent pas au cartel comme le Brésil, la Norvège, l’Australie, le Guyana et plus encore le premier producteur mondial, les Etats-Unis.
Une remontée régulière de la production depuis l’effondrement de 2020
Ainsi, le record américain de 13.0 millions de barils produit par jour en moyenne pendant un mois qui remonte à novembre 2019 a été battu en août et encore en octobre. Depuis 2021, la production de pétrole américaine, qui a beaucoup souffert en 2020 de l’effondrement des cours lors de la pandémie de Covid et de la faillite alors de plusieurs producteurs, …
Une réponse
Sainte Greta va s’étrangler !