Véhicules électriques, le problème du marché de l’occasion

Tant que le marché de la voiture électrique à batteries d’occasion restera embryonnaire, il sera difficile de remplacer une grande partie du parc de véhicules à moteur thermique. En France et même partout en Europe, les ventes de véhicules électriques d’occasion décollent très lentement. Cela tient a des raisons à la fois économiques (le coût reste élevé), techniques (les véhicules sont rapidement obsolètes) et psychologiques (les craintes sur la durabilité des batteries et le coût des réparations éventuelles).

Pour que les véhicules électriques à batteries se substituent réellement aux véhicules à moteur thermique, il est indispensable qu’ils occupent une part grandissante du marché de l’occasion. Pour une bonne et simple raison, il se vend beaucoup plus de véhicules d’occasion que de véhicules neufs. Le neuf n’est tout simplement pas accessible à une bonne partie des automobilistes. Oui mais voilà, les progrès rapides des véhicules électriques en termes d’autonomie, de rapidité de recharge, de facilité d’usage et par ailleurs l’usure des batteries lithium-ion qui représentent l’essentiel de la valeur d’un véhicule électrique, font que le marché de l’occasion est presque inexistant.

Les véhicules 100% électriques représentent 1,7% du marché de l’occasion en France

En France, il s’est vendu 5,24 millions de véhicules d’occasion l’an dernier. Et sur ce total, 1,7% étaient des électriques, soit seulement 88.567 véhicules. Un chiffre dérisoire. Et pourtant dans le marché du neuf, l’électrique a représenté un niveau record de 16,8% du total des immatriculations en 2023 (1,77 million). Certes, il y a un laps de temps incompressible entre le décollage du neuf et l’arrivée des véhicules sur le marché de l’occasion, mais pour autant il existe des obstacles économiques, techniques et psychologiques à l’achat de véhicules électriques d’occasion.

Il y a d’abord et évidemment la question du prix et des aides et subventions qui n’existent plus dans l’occasion et cela même si, selon une étude réalisée par La Centrale, les prix des véhicules électriques d’occasion …

 

Article réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Se connecter

Pour poursuivre la lecture de cet article
Abonnez-vous dès maintenant à Transitions Energies
À partir de 23€ par an

> JE M’ABONNE

Nos articles sont généralement publiés sous licence Creative Commons CC BY-NC-SA

Ils peuvent être reproduits sous la même licence, en en précisant la source, et à des fins non commerciales.

Une réponse

  1. Soyons simples, les véhicules électrique neufs se vendent mal contrairement à ce que la presse claironne! Les acheteurs les achètent à contre cœur en utilisant maintenant le 100 euros pour une toute électrique. Mais ils se rendent rapidement compte des limitations (On va de la maison au supermarché et du supermarché à la maison). Ils sont in revendables!!!!
    C’est une solution idiote et seuls les carburants synthétiques avec moteurs thermiques surmonteront ces réticences!

Laisser un commentaire

Les commentaires sont modérés avant d’être publiés, restez courtois.

Derniers commentaires :

Formulaire de contact

Recevoir la Newsletter hebdomadaire