Le Diagnostic de performance énergétique des logements ou DPE est depuis des années un scandale d’Etat. Son mode de calcul est particulièrement problématique depuis sa création… en 2006. Il ne permet pas d’évaluer correctement la consommation d’énergie d’un logement et donc l’impact réel des travaux de rénovation et d’isolation. Résultat, des milliards d’euros d’argent public et privé sont gaspillés tous les ans. Une énième révision de la méthode de calcul entre en vigueur dans les prochains jours. Elle doit atténuer certains errements concernant notamment les petites surfaces de moins de 40m2. Les propriétaires pourront recalculer leur DPE en ligne via une plateforme dédiée dès cette semaine, si tout fonctionne comme prévu…
Comme annoncé le 31 janvier par le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, le gouvernement a décidé d’une énième révision de la méthode de calcul du DPE (Diagnostic de performance énergétique) des logements. Le ministre avait invoqué la nécessité de le « fiabiliser ». Il serait temps…
Créé en 2006, il doit permettre d’évaluer la consommation d’énergie d’un logement ou d’un bâtiment et donc son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre. Il permet de construire une note allant de A à G, obligatoire pour louer ou vendre un logement. Et la question est loin d’être anecdotique. Les propriétaires bailleurs n’auront plus le droit de louer des logements notés G à partir du 1er janvier 2025, avant les F en 2028 et les E en 2034. Sur les 30 millions de résidences principales que compte la France, 6,3% étaient classées G au 1er janvier 2023, 9,4% F et 21,4% E.
Les travaux d’isolation et de rénovation ne donnent presque jamais les résultats attendus
Problème, le mode de calcul du DPE, pourtant déjà revu en juillet 2021, est particulièrement problématique. Non seulement, il est aléatoire …