C’était une promesse d’Emmanuel Macron, permettre aux ménages modestes d’acquérir un véhicule électrique en location avec option d’achat pour 100 euros par mois.
Le dispositif n’aura pas tenu deux mois, emporté par son succès et le coût des subventions pour un Etat surendetté… Mais ce n’est pas tout.
Le dispositif met aujourd’hui bon nombre de concessionnaires dans une situation financière impossible. Ils ont avancé les subventions, 13.000 euros par véhicule, et attendent des remboursements qui tardent du fait de l’encombrement de la plateforme informatique dédiée. L’Etat devrait des millions d’euros à certains concessionnaires qui ont été contraints de demander des prêts relais à leurs banques.
Pour tenter, en vain, d’éviter que les véhicules électriques ne creusent encore un peu plus la fracture sociale et territoriale française, Emmanuel Macron, avait fait la promesse lors du Mondial de l’auto en 2022 d’instaurer un leasing social… En clair, subventionner massivement l’achat d’un véhicule électrique pour en permettre l’accès aux ménages modestes.
Il a fallu beaucoup de temps pour mettre le dispositif en place, plus d’un an. Il a finalement été lancé le 1er janvier 2024… pour six semaines. Il pourrait éventuellement revenir l’an prochain. En tout cas son succès, ce qui était prévisible, est vite devenu problématique pour les finances d’un Etat surendetté qui tente de réduire son déficit budgétaire. Avec des offres très alléchantes de location avec option d’achat (LOA) de 3 ans sans apport initial et des citadines à moins de 100 euros par mois et des voitures familiales à 150 euros, les automobilistes se sont précipités et les concessionnaires également.
Ce leasing social était destiné aux personnes ayant un revenu …