Le changement climatique n’est plus ce qu’il était : vrais risques et attitudes rationnelles

La climatologue Judith Curry montre dans ce livre comment la science du climat a été pervertie par la politique.

Elle explique en premier lieu pourquoi le concept de « consensus » pose problème. Certes, la très grande majorité des climatologues sont d’accord sur certains points (hausse de la température moyenne et impact du dioxyde de carbone). Mais les voix officielles oublient de dire que les scientifiques sont aussi en désaccord ou ignorants sur de nombreux autres aspects de la question et en particulier sur la part du réchauffement imputable à la variabilité naturelle du climat (rôle des océans, du soleil et des volcans).

Selon Judith Curry, ce pseudo-consensus dissimule une autre question gênante. Alors que toutes les prévisions d’augmentation de la température globale formulées par le GIEC en 2013 se sont révélées très exagérées en 2023, la rhétorique alarmiste s’est déplacée vers les événements météorologiques extrêmes. Or, il n’y a pas de preuves du rôle des émissions humaines dans la hausse de leur fréquence ou de leur intensité.

Après avoir évacué la variabilité naturelle de la définition du « changement climatique », il s’agit donc désormais de ne pas trop mettre en avant la question de la température moyenne qui pourrait ne pas être aussi dangereuse que prévu.

Le changement climatique n’est décidément plus tout à fait ce qu’il était…Pour l’auteur, l’usage de ce consensus tronqué empêche une bonne évaluation des risques réels, qui sont surtout régionaux.

En restant aveugle aux incertitudes, il permet aussi aux médias et aux responsables politiques de simplifier outrageusement la question pour adopter des solutions simplistes qui, non seulement n’endiguent pas le réchauffement mais surtout nuisent à la prospérité et au bien-être des populations.

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Judith A. Curry est une climatologue américaine, ex-présidente de la School of Earth and Atmospheric Sciences (École des sciences de la Terre et de l’atmosphère)au Georgia Institute of Technology. Elle a participé à de nombreux travaux de recherche dans le cadre de l’Organisation Météorologique Mondiale.

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3 réponses

  1. Le giec est inutile pour résoudre le soi-disant dérèglement du climat d’origine humaine, mais il est peut-être utile et a été créé dans d’autre(s) but(s). En attendant, ses propres statuts lui interdisent d’étudier d’autres causes qu’anthropiques sauf si c’est pour les éliminer.
    Et on appelle ça de la science…!

    1. Le GIEC a été créé pour servir le mondialisme qui a phagocyté l’ONU. Mais heureusement la moitié de la planète commence à se méfier du « machin », même si, à raison, elle en tire des subsides au nom d’une prétendue compensation dans les COP.

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