(Mail d’information de nos amis américains de CFACT, du 20/11/24)
Les sommes d’argent réclamées lors de la conférence de l’ONU sur le climat en Azerbaïdjan sont faramineuses.
L’ONU estime que le monde dépense actuellement 3 000 milliards de dollars par an pour le climat et souhaite consacrer 3 500 milliards de dollars par an à la transition énergétique d’ici 2050. Cela ferait grimper en flèche les dépenses mondiales annuelles consacrées au climat à 5 000 milliards de dollars.
Un milliard par ci, un milliard par là, mais bientôt il s’agira d’argent réel.
Il fait pression pour que soit atteint ce qu’il appelle le « nouvel objectif collectif quantifié » lors de la COP 29 à Bakou. Cela signifie principalement une fortune en termes de redistribution climatique des pays développés vers les pays en développement.
Les délégués sont parfaitement conscients que ces largesses budgétaires ne cadrent en rien avec le programme « l’Amérique d’abord » du président élu Trump, mais ils espèrent pouvoir attendre qu’il passe à l’action comme ils l’ont déjà fait auparavant.
Un développement positif surprenant est que, dans leur processus de demande de redistribution, les pays en développement ont pris conscience de l’une des principales absurdités du régime climatique de l’ONU. Des pays comme la Chine et l’Inde se voient accorder un laissez-passer pour réduire leurs émissions et verser des fonds. Et ce, malgré le fait que la Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre et possède la deuxième économie mondiale, tandis que l’économie indienne se classe au cinquième rang.
Cela est dû à ce que l’ONU appelle les « responsabilités communes mais différenciées », qui sont intégrées au régime climatique depuis le Protocole de Kyoto de 1997. La Chine, quant à elle, détient 8 160 milliards de dollars de dette américaine .
Quelle que soit l’orientation future de la politique climatique, la Chine devra en supporter également les conséquences et assumer la responsabilité qu’elle défend à notre place.
Le président Obama a versé un milliard de dollars au Fonds vert pour le climat de l’ONU peu avant le début du premier mandat du président Trump. Ce montant comprend 500 millions de dollars transférés seulement trois jours avant le jour de l’investiture.
L’administration Biden va-t-elle tenter de faire mieux ?
La dernière fois que le président Trump s’est retiré de l’Accord de Paris sur le climat, il a mis quatre ans. Selon les termes de l’accord, cette fois, il peut le faire en un an.
Espérons que le président Trump ressuscitera la réalité climatique et énergétique pour les États-Unis et le monde avant que des dégâts bien plus importants ne soient causés.
Pour la nature et pour les hommes aussi,
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