La COP29 s’est achevée le 22 novembre, au milieu d’un carambolage politique international (G20, élection de Donald Trump) qui a pu lui confisquer la visibilité pourtant requise par l’importance des enjeux.
Revendication de certaines capitales à conserver les avantages d’un statut de pays “en développement” (donc non contributeurs aux financements climatiques) en dépit de leur situation économique réelle, place des financements privés, gouvernance et fléchage des fonds, objectifs quantitatifs : les points de divergence sont nombreux et le risque de déraillement de l’Accord de Paris réel.
Dans un tel contexte d’urgence, la place de la Chine, pourvoyeuse de technologies bas carbone et premier émetteur mondial, est plus centrale que jamais : à quel prix et à quelles conditions la rendre politiquement acceptable pour l’Europe ?
Une analyse de Joseph Dellatte, qui a assisté aux négociations de Bakou.
Une réponse
Toutes ces COP montrent que le prétendu réchauffement anthropique n’est là que pour justifier les énormes masses d’argent qui sont mises en jeu. Personne ou presque, et c’est dommage, lu l’essai publié en marge de la Conférence de Cpenhague en 2008. Le titre était « Trading emissions » et l’auteur un certain Simon Linett, fondé de pouvoir de la banque Rothschild à la City.
https://fr.slideshare.net/slideshow/publication-tradingemissionsfullglobalpotential/64530870
Tout y est parfaitement expliqué. Le réchauffement est un problème mondial. Pour lutter efficacement, rien de mieux qu’un gouvernement mondial. Pour le financer, la taxe carbone. Tout est dit.