Le GIEC entame le Résumé à l’Intention des Décideurs (SPM) de son Working Group 1 (WG1 SPM) par ce graphe (Figure SPM1-b) censé démontrer que seuls les facteurs anthropiques peuvent justifier le réchauffement climatique observé.
… et de le confirmer :
« A.1.1 Observed increases in well-mixed greenhouse gas (GHG) concentrations since around 1750 are unequivocally caused by human activities. »
Traduction : « A.1.1 Les augmentations observées des concentrations de gaz à effet de serre (GES) bien mélangés (comprendre : le CO2) depuis environ 1750 sont sans équivoque causées par les activités humaines. »
Nikolov et Zeller ont publié en Août dernier un article (ici) qui dit exactement le contraire, à savoir que des facteurs naturels expliquent totalement le réchauffement observé :
Selon eux (et les observations du CERES), l’albédo, c’est-à-dire la part de rayonnement solaire réfléchie par la Terre, qui ne participe donc pas à son climat, diminue de façon très sensible depuis 2000 (début des observations) :
Cette étude est corroborée par une autre étude, de Dübal Vahrenholt, de 2021, selon laquelle l’albédo aurait décru de 1,4 W/m2 en 20 ans.
Cette diminution d’albédo serait en fait largement due à une diminution de la couverture nuageuse, de 64% à 62% : en effet, les nuages sont le principal facteur d’albédo.
Moins d’albédo, c’est plus de rayonnement solaire (shortwave) reçu par la Terre, et donc plus de réchauffement :
Nikolov et Zeller évaluent, par analogie avec d’autre planètes du système solaire, ce réchauffement à 0,288°C par W/m2, soit, pour 1,4 W/m2 : 0,4°C en 24 ans : … ce qui est bien ce qu’on observe :
On notera l’excellente corrélation (R2=0,78) entre l’évolution du rayonnement solaire utile reçu, et l’évolution de la température.
Donc, à elle seule, la diminution observée de la couverture nuageuse (et non pas l’ « effet de serre » du CO2) justifie l’augmentation de température observée (depuis 2000, début des observations CERES).
Maintenant, la question à se poser est la suivante :
L’homme, et en particulier le CO2 qu’il rejette, ont-ils une influence sur la couverture nuageuse ?
- si la réponse est OUI, il faut que le GIEC explique rapidement comment ;
- mais si la réponse est NON, le GIEC doit être dissout sans délai, puisque sa charte limite sa mission à la cause anthropique.
6 réponses
Mais alors d’où vient cette baisse de la couverture nuageuse ? Alors qu’un réchauffement s’accompagne d’une accélération du cycle de l’eau ? Existe-t-il une étude récente traitant de cette apparente contradiction et pointant un facteur naturel prépondérant? Se peut-il que ce facteur soit lié à la diminution du nombre de taches solaires entre 2000 et 2023 ? On sait que les anciens observaient les taches solaires qui avaient une incidence sur les moissons.
Voilà typiquement un bon sujet pour le GIEC (et les moyens dont il dispose)
C’est malheureusement en dehors de son scope, limité aux influences humaines, … et en particulier au CO2.
Il est même à craindre que l’ONU fasse tout pour étouffer cet axe d’étude.
Les nuages, donc l’albédo, sont une cause secondaire, pas une cause primaire; Leur formation est la conséquences de cycles d’évaporation / condensation de l’eau. S’il y a beaucoup de vapeur d’eau dans l’atmosphère, il peut se former beaucoup de nuages. Mais il n’est pas impossible non plus qu’une température plus élevée maintienne plus l’eau sous forme vapeur (+7%/°C°). Rien n’est sûr… on ne connait pas bien la formation des nuages. Il se peut fort bien qu’un peu moins de nuages soit une conséquence et non une cause d’une température un peu plus élevée, … et rétroactions…
Le gros illogisme qui présidé à la création du PICCA (Panel Intergouvernemental pour le Changement Climatique Anthropique, vrai nom du giec suivant ses propres statuts), c’est la confusion entre simultanéité et causalité. Ce n’est pas parce que deux événements se passent en même temps que l’un est causé par l’autre.
Et pour masquer cette confusion, le PICCA s’appuie sur un consensus soi-disant scientifique. Or un consensus n’a toujours été qu’un outil de censure. Le plus célèbre est le géocentrisme mis à mal par l’héliocentrisme prôné par Copernic et Galilée ou le créationnisme enseigné notamment par les religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam) s’opposant à l’évolutionnisme de Darwin.
Enfin une référence à Zeller et Nikolov. Leurs études mettent en évidence que la température au sol des corps telluriques ne dépend que de la pression au sol de l’atmosphère et du rayonnement solaire sur l’orbite autour du soleil. Deux études on amené cette conclusion. L’étude rapportée ici reprend et complète ces dernières. en montrant que l’EEI (Earth energy imbalance) n’est pas, comme le GIEC le pense le bon indicateur du réchauffement car le GIEC ne tient pas compte des effets adiabatiques de la convection verticale qui transforme l’énergie cinétique des gaz en bas en énergie potentielle en haut de l’atmosphère ce qui donne l’impression que toute l’énergie qui devrait sortir vers le cosmos ne sort pas. Le calcul du GIEC est purement et simplement faux. Il doit oublier cet indicateur.
Attention : Zeller et Nikolov sont les seuls (à ma connaissance) à soutenir cette thèse selon laquelle, la température du sol résulterait uniquement de l’insolation et du poids de l’atmosphère (et non pas de l’opacité des « gaz à effet de serre » aux IR) ; et leur thèse ne s’appuie que sur une corrélation trouvée entre 4 planètes dotées d’une atmosphère (et il est toujours possible de trouver une relation qui relie 4 points).
L’étude dont il s’agit dans cet article, même si elle a les mêmes auteurs, n’utilise cette corrélation que pour calculer le réchauffement résultant de l’augmentation d’insolation, toutes choses égales par ailleurs (en particulier l’effet de serre) : de ce fait, le calcul peut être bon sans que la théorie initiale soit validée, car, dans cet article, le facteur « effet de serre » ne joue pas.