Le 28 Février dernier, Guy Barbey et Jacques-Marie Moranne, respectivement Président et Secrétaire de l’association Climat et Vérité, étaient les invités de Michel Leblay, à son émission “Le libre journal du Lundi soir”.
Le thème en était :
Le réchauffement climatique : Enjeux et propagande.
Résumé
Cette émission a comporté les deux volets suivants que Climat et Vérité publie sur son site :
– 1 ère partie, présentée par Jacques Marie MORANNE : « Le Enjeux de la lutte contre le CO2 et les choix stratégiques de la France pour y faire face ».
Se reporter à l’article : Argumentaire pour les candidats à l‘élection présidentielle.
Résumé :
Notre lutte contre le CO2, en admettant même qu’il soit la cause principale du réchauffement climatique actuel, nous conduit à une catastrophe économique.
Question : suivrions-nous la même politique si nous ne menions pas cette lutte
1. L’enjeu économique et l’impact sur le pouvoir d’achat
- Enjeu en termes de dépenses supplémentaires :il nous en coûtera en France 1000 milliards d’Euros, soit 15 000 € par Français (60 000 pour un ménage avec 2 enfants), pour un gain de température qui n’est même pas mesurable.
- Enjeu en terme de décroissance une décroissance estimée entre 2,8% et 5% par an pour arriver à la “sobriété” énergétique nécessaire en 2050
- Enjeu en terme industriel : L’écologisme, et en particulier la lutte contre le réchauffement climatique, sont des facteurs importants de désindustrialisation,
Comment, dans ces conditions, promettre qu’on pourra augmenter le pouvoir d’achat ? Comment, dans ces conditions, réindustrialiser la France ?
Il faut choisir : soit on lutte contre le CO2, soit on réindustrialise : on ne peut pas faire les deux en même temps.
2. Il n’y a pas d’urgence climatique
Ce sont les termes mêmes de Steven Koonin, l’ancien conseiller “climat” de Barak Obama.
De fait, tout porte à croire que nous vivons plutôt un Optimum Climatique (comparable aux Optima Médiéval, Romain et Minoen, d’il y a 1000, 2000, et 3000 ans : le climat suit des cycles) :
Par ailleurs, aucune des conséquences catastrophiques annoncées ne connaît même un début de réalité (malgré l’insistance des médias) :
Enfin, il n’existe pas de point de non-retour : le climat ne peut pas “s’emballer :
3. Que peut y gagner la France ?
Bien sûr la France peut se battre pour l’ensemble du monde :
Cette lutte très coûteuse permettrait simplement à la France, peut-être :
- d’éviter que la température de Lille n’atteigne celle d’Amiens en un siècle,
- d’éviter que le niveau des océans n’augmente de 20 cm en un siècle.
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
4. Une stratégie alternative pour la France
La France a deux stratégies possibles :
- Soit lutter contre la cause promue par la doxa, à savoir le CO2 : c’est la stratégie actuelle de l’ONU, relayée par l’Europe, et à l’initiative de la France de Hollande (COP21),
- Soit, démarche pragmatique, lutter contre ou compenser les effets éventuels constatés (et mesurés) du réchauffement climatique en France, mis en balance avec ses avantages constatés et mesurés, au moins en attendant que les grands émetteurs diminuent eux-mêmes leurs émissions.
Conclusion
Il est impératif de s’opposer par tous les moyens à l’application du “Paquet Climat” européen, qui va être prochainement imposé à la France. Et il est urgent de procéder à une remise à plat complète de ces dossiers climat et énergie.
C’est notre prospérité et le bien-être de notre population qui sont directement en jeu.
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– 2 ème partie, présentée par Guy BARBEY : « Comment l’ONU a imposé la condamnation du CO2 anthropique ».
Résumé
Il apparaît que le dossier climatique et énergétique placé sous la gouvernance mondiale de l’ONU doit faire l’objet d’une remise à plat.
Au départ, en 1992, l’ONU a utilisé un motif hasardeux pour se faire confier la gouvernance climatique mondiale, lors du Sommet de la Terre à Rio. Puis, le présent rapport met en lumière que toute une panoplie de moyens ont été utilisés par l’ONU et le GIEC, y compris des falsifications scientifiques et des manipulations de l’information,( selon les auteurs qui ont enquêté sur ces pratiques et dont les sources sont données dans les articles correspondants) pour faire pression sur les gouvernements, sur les médias et sur les opinions publiques afin imposer la thèse du rôle central du CO2 anthropique dans le réchauffement climatique en cours.
Selon de très nombreux scientifiques opposés aux thèses du GIEC, le CO2 anthropique joue en réalité un rôle modeste dans le réchauffement climatique en cours. L’ONU et le GIEC développent en permanence un alarmisme non justifié par les observations.
Le non-respect caractérisé et répété des « Bonnes pratiques Scientifiques » que s’est attaché à mettre en lumière le présent rapport est à lui seul un motif sérieux pour s’interroger sur la question de la pertinence des orientations retenues par l’ ONU et le GIEC. En effet, quelle crédibilité peut-on en effet accorder aux résultats d’une organisation qui ne respecte pas, de manière répétitive, les « Bonnes Pratiques Scientifiques » ?
C’est une première bonne raison pour exiger que ce dossier fasse l’objet d’une remise à plat complète.
Par ailleurs, les aspects proprement scientifiques du débat climatique n’ont pas été abordés dans ce rapport. Disons simplement que sur plusieurs sujets essentiels, les thèses scientifiques véhiculées par le GIEC présentent des points de fragilité importants ou comportent des interrogations restées sans réponse à ce jour.
On ne pourra pas faire l’économie d’un nouveau débat, malgré l’opposition frontale du GIEC à cette éventualité.
Notre site climatetverite.net a été créé en octobre 2021 pour renforcer la lutte contre la Pensée Unique onusienne en France.
Dans ce contexte, le site « Climat et Vérité » se fixe les trois objectifs suivants
1 – Rétablir au sein des médias un débat plus respectueux du pluralisme des informations et des opinions
2 – Rétablir également un débat scientifique ouvert et pluraliste Climat et Vérité soutient la demande de CLINTEL, (www.clintel.org) adressée au GIEC, d’organiser une confrontation objective et pluraliste des thèses scientifiques en présence, car il doit être mis fin à la tutelle exclusive pratiquée par le GIEC sur la science climatique
3 – Lancer un débat sur les enjeux et les risques liés à l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 en application de l’Accord de Paris, ce qui risque fort de nous conduire à une catastrophe économique et sociale.
Ces trois questions méritent un grand débat national.