Nous publions ici le début d’un article de Transitions & Energies du 7/7/23
Pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre, la décroissance est redevenue à la mode, avant tout en Europe et dans les sphères dites intellectuelles et militantes. Le problème est que la sobriété volontaire signifie accepter, en partie du moins, de se retirer du monde. Ce dont justement le reste du monde ne veut pas entendre parler et compte même profiter de la décroissance européenne pour accéder aux ressources disponibles. Un marché de dupes. Par Bertrand Alliot. Article paru dans le numéro 17 du magazine Transitions & Energies.
Personne dans le monde ne veut de la décroissance européenne
Dans ce nouveau contexte, on s’étonne que personne n’évoque non les « limites à la croissance », mais bien les « limites à la décroissance ». Il serait essentiel d’écrire un nouveau rapport sur ce sujet passionnant. Ce dernier révèlerait que le temps présent est bien peu favorable aux projets de décroissance, que ceux-ci concernent le PIB, la consommation de biens, de ressources naturelles ou d’énergie fossile.
Décroître nécessite en effet la sobriété et il y a deux manières de la mettre en œuvre. La première est d’y être contraint : par exemple, les matières premières se raréfient et les ressources énergétiques deviennent hors de prix. La décroissance est alors imposée par la nécessité. La seconde est celle que les États …
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Une réponse
La sobriété volontaire, si elle est décidée, démontrera, comme une expérience grandeur nature que les causes des variations climatiques ne sont pas dues à l’humanité!
Personne ne mentionne que les conséquence humaines de cette expérience sont non évaluées et, encore moins, gérées.
Les promoteurs de ces expériences veulent sauver la planète en supprimant l’Humanité alors qu’il faut rendre l’Humanité plus forte et plus sereine.