
La conférence que M. Clauser devait donner au Fonds monétaire international sur les modèles climatiques a été brusquement annulée et la page annonçant l’événement a été retirée du site du FMI.
M. Clauser devait s’adresser au Bureau d’évaluation indépendant du FMI ce jeudi sous le titre : “Let’s talk – How much can’t be the world ? “Parlons-en – Dans quelle mesure pouvons-nous faire confiance aux prévisions climatiques du GIEC ? Il semblerait que la réponse “pas beaucoup” ne soit pas politiquement correcte.
M. Clauser est un détracteur de longue date des modèles climatiques et a critiqué l’attribution du prix Nobel de physique en 2021 pour les travaux effectués sur ces modèles. Il n’est pas le seul, car beaucoup estiment que les modèles climatiques sont principalement basés sur les mathématiques et qu’une histoire de prédictions climatiques ratées et fondées sur l’opinion ne leur permet pas d’être reconnus au plus haut niveau de la science pure. Cette opinion n’est pas partagée par le magazine écologique National Geographic, qui a publié un article : “Comment les modèles climatiques sont devenus si précis qu’ils ont gagné un Nobel”.
La semaine dernière, M. Clauser a fait remarquer que la science climatique erronée s’est “métastasée en une pseudo-science journalistique massive et choquante”. Cette pseudo-science, a-t-il poursuivi, est devenue un bouc émissaire pour une grande variété d’autres maux connexes. Elle a été promue et étendue par des agents de marketing commercial, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi malavisés. “À mon avis, il n’y a pas de véritable crise climatique”, a-t-il ajouté.
M. Clauser est le dernier lauréat du prix Nobel de physique à rejeter la notion de crise climatique. Le professeur Ivar Giaever, également lauréat, est le principal signataire de la déclaration mondiale sur le climat, qui affirme qu’il n’y a pas d’urgence climatique. Il affirme en outre que les modèles climatiques sont “loin d’être plausibles en tant qu’outils de politique mondiale”. Le professeur Robert Laughlin, lauréat en 1998, a exprimé l’avis que le climat est “hors de notre contrôle” et que l’humanité ne peut et ne doit rien faire pour répondre au changement climatique.
Le journaliste australien Jo Nova, spécialisé dans les questions climatiques, s’est montré très à l’aise lorsqu’il a commenté les récents commentaires de M. Clauser. “Les lauréats sceptiques du prix Nobel donnent l’impression que le programme de dénégation du climat est aussi stupide que possible”, a-t-elle observé. Elle a noté le manque d’intérêt des médias grand public pour les récents commentaires de M. Clauser, en posant la question suivante : “Quel dommage cela causerait-il à la cause si le public découvrait que l’un des scientifiques les plus haut placés au monde n’est pas d’accord avec le mantra ?” Une question dont la réponse est évidente. Une question dont la réponse est évidente : beaucoup.
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