Comprendre le Réchauffement Climatique : comment nous avons bouleversé le climat
Le Monde se positionne en inquisiteur de la Pensée Unique onusienne.
Chapitre 1 : déjà 1,1°C en un siècle
« Pendant près de deux mille ans, la température moyenne à la surface du globe est restée stable. Au maximum, celle-ci a pu varier de quelques dixièmes de degré. »
C’est ignorer les Optima climatiques Romains et Médiévaux, ainsi que le Petit Age Glaciaire, parfaitement documentés par de (vrais) climatologues comme Emmanuel Leroy-Ladurie et Hubert Lamb.
« Dès le 20e siècle, la température augmente de manière anormale. Une hausse qui semble s’accélérer dans le temps. »
Ce serait considérer que la température lors du Petit Age Glaciaire (qui a fait des centaines de milliers de morts) était « normale ».
« Selon les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), voici comment la température aurait dû évoluer au cours des cent cinquante dernières années si les seuls facteurs naturels (radiation solaire et activité volcanique) avaient agi sur le climat. (Plus loin : Les facteurs naturels tels que l’activité volcanique ou la radiation solaire sont négligeables, d’après les évaluations des climatologues.) »
… en montrant une courbe presque parfaitement plate
« Les scientifiques ont ensuite modélisé l’impact des facteurs humains, dits facteurs anthropiques, sur la variation de la température. Et voici les températures relevées au cours de la même période. »
… comme par hasard en croissance forte (1,1°C en un siècle) : il s’agit là d’un raisonnement circulaire, car c’est l’hypothèse de départ des Modèles du GIEC, que rien ne permet d’affirmer : les Optima Climatiques et le Petit Age Glaciaire n’ont que des causes naturelles.
‘Pour étudier ces facteurs anthropiques, les scientifiques du GIEC se sont concentrés sur la période 2010-2019. Sur cette décennie, la température moyenne mondiale dépasse de plus d’un degré celle mesurée dans la période 1850-1900.’
Les deux périodes n’ont, bien entendu, pas été choisies par hasard
‘Les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines participent au réchauffement de la planète à hauteur de 1,5 °C.
A l’inverse, les émissions d’aérosols, bien que néfastes pour la santé, atténuent l’effet de serre et font baisser la température d’environ 0,4 °C.
Au total, on observe un réchauffement de 1,1 °C sur cette période par rapport à l’ère préindustrielle.’
En fait, tout cela sort d’un chapeau qu’on appelle Modèle, qu’on a calibré pour arriver à ce résultat qui est conforme aux observations et à l’hypothèse de départ, à savoir que c’est l’homme qui est le coupable.
‘Le consensus scientifique est clair : l’activité humaine a un impact direct sur le climat. En émettant des gaz à effet de serre, l’humanité réchauffe la planète.’
En quoi un consensus est-il une preuve scientifique ?
Chapitre 2 : Comment fonctionne l’effet de serre
‘…
Une partie de l’énergie renvoyée par la planète est ainsi « piégée » par les gaz à effet de serre et retournée vers la surface terrestre. L’effet de serre fonctionne comme une couverture qui viendrait envelopper la Terre.’
Cette histoire de « retour vers la surface » est tout simplement fausse : même si c’était vrai, ce serait très largement insuffisant (voir à ce sujet ici)
… suivent des élucubrations sur le PRG (ou Pouvoir de Réchauffement Global) des gaz : une propriété dont la définition n’existe dans aucun livre de physique.
‘Les mers et les océans seront soumis à deux phénomènes : en se réchauffant, ils se dilateront, et leur niveau ne fera qu’augmenter pendant des siècles voire des millénaires L’autre phénomène est la fonte des calottes glaciaires terrestres. Bien qu’à une échéance temporelle plus lointaine, cette contribution conduirait à une élévation de 70 mètres avec la fonte de l’intégralité des glaciers continentaux antarctiques, auxquels s’ajouteraient 6 à 8 mètres pour la fonte des glaces continentales du Groenland.’
Nous sommes actuellement sur un rythme de moins de 30 cm par siècle, sans aucun signe d’accélération : à ce rythme, il faudra 2000 ans pour arriver à 6m … dans la mesure où il y aurait suffisamment de combustible fossile sur Terre pour y arriver. Cette projection est juste destinée à faire peur : elle n’a aucun fondement scientifique sérieux.
Chapitre 3 : D’où viennent les émissions
‘A partir de la révolution industrielle, l’humanité a construit son développement sur l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz.
Jusque-là, la principale source d’énergie des humains venait de la biomasse – le bois, essentiellement.’
… et l’espérance de vie était de 40 ans
Chapitre 4 : Quels scenarios pour le futur ?
Suivent les définitions des 5 scenarios du GIEC :
‘Les scénarios 3, 4 et 5, les plus probables, tablent sur une hausse de la température mondiale d’ici à la fin du siècle de 2 à 4,5 degrés en moyenne.’
Pour mémoire : si on extrapole la tendance actuelle depuis 1900 (et rien n’indique une accélération : aucune croissance depuis 15 ans), on arrive à respecter les accords de Paris sans aucune difficulté, soit 0,8°C d’ici 2100, et non pas 4,5 : les chiffres du GIEC sortent uniquement d’un Modèle qui n’a jamais été validé.
‘1, 2, 4 ou 5 °C, cela peut paraître peu.
Mais c’est un réchauffement moyen, qui impliquera des hausses bien supérieures en certains lieux, les rendant invivables, au sein d’une planète devenue méconnaissable.’
Pour mémoire, on meurt actuellement 10 fois plus de froid que de chaleur : voir ici.
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Bref, les décodeurs ne vérifient jamais les faits : ils se contentent, comme le fait l’AFP, de rabâcher le Résumé à l’Intention des Décideurs du GIEC, et de juger des articles à son aune.
3 réponses
Le contenu de cet article du monde est entièrement faux scientifiquement! Les gaz que le monde nomme « à effet de serre » n’ont aucunement un tel effet. Le monde confond le rayonnement de fluorescence avec le rayonnement thermique et en conséquence.
Ils absorbent par fluorescence le rayonnement basse fréquence que le sol émet suite au rayonnement solaire haute fréquence reçu. Mais ils ne renvoient pas de rayonnement thermiques vers le sol mais transmettent par collisions aux molécules diatomiques de O2 N2 etc… l’énergie obtenue par fluorescence ce qui augmente la température de ces gaz qui eux n’émettent rien autour de 15 microns de longueur d’onde, leur densité baisse et la convection accélère!!!!!!!
Vous avez parfaitement raison, et les soi disants décodeurs, par définition indépendants, ont en fait comme seule boussole les thèses du GIEC, qui est tout sauf un organisme scientifique indépendant, mais bien au contraire une antenne politico-administrative de l’ONU, sous le contrôle des pires organisations gauchistes, décroissantes et altermondialistes depuis déjà une trentaine d’années.