(Article traduit du GWPF (Global Warming Policy Foundation)
Londres, 31 juillet – La Global Warming Policy Foundation (GWPF) s’est félicitée que le nouveau président du GIEC, le professeur Jim Skea, ait réfuté l’exagération du battage médiatique et de l’alarmisme climatique.
Dans des interviews accordées à des médias allemands au cours du week-end, le nouveau chef du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a déclaré qu’il était erroné et trompeur pour les activistes climatiques de laisser entendre que des augmentations de température de 1,5 degré Celsius constituaient une menace existentielle pour l’humanité.
« Le monde ne connaîtra pas la fin s’il se réchauffe de plus de 1,5 degré », a déclaré M. Skea à Der Spiegel.
« Si vous communiquez constamment le message que nous sommes tous condamnés à l’extinction, cela paralyse les gens et les empêche de prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le changement climatique », a-t-il ajouté.
Skea critique l’exagération de l’alarme climatique alors qu’il prédit que le monde dépassera l’objectif de réchauffement de la planète de 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels, ajoutant que les gouvernements du monde entier n’ont pas réussi à adopter des politiques suffisamment ambitieuses.
Le Dr Benny Peiser, directeur du GWPF, s’est félicité du message opportun du GIEC :
« Les avertissements de Jim Skea sur les conséquences néfastes d’un alarmisme climatique injustifié sont une bouffée d’air frais et une intervention bienvenue. Le nouveau président du GIEC semble reconnaître que le climat politique évolue rapidement ».
Alors que les gouvernements européens ont commencé à faire une pause, à édulcorer et à revenir sur les promesses et les plans « Net Zero », les pays en développement n’ont pas l’intention d’abandonner leur utilisation incessante du charbon, du pétrole et du gaz. Le nouveau président du GIEC semble avoir accepté que le seuil climatique de 1,5°C et ses implications politiques de Net Zero ne sont plus politiquement viables ».
« La Global Warming Policy Foundation avertit depuis plus d’une décennie que les politiques d’atténuation du changement climatique risquent fort d’échouer et que les gouvernements seraient bien avisés de donner la priorité à des mesures d’adaptation efficaces et relativement peu coûteuses.
Informations complémentaires
Aux yeux de nombreux militants climatiques et journalistes, limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius est devenu le critère décisif pour « sauver la planète ». Les militants climatiques et les politiciens verts sont réticents à admettre que la limite de 1,5 degré est devenue non viable, car les gouvernements du monde entier repoussent les politiques du Net Zéro.
En 2018, le GIEC a averti que l’humanité n’avait plus que douze ans pour éviter une catastrophe climatique mondiale si le réchauffement de la planète ne pouvait pas être limité à 1,5°C degrés Celsius.
Son rapport spécial a conclu qu’il faudrait réduire les émissions mondiales de CO2 d’environ 45 % d’ici à 2030 et les ramener à un niveau net de zéro d’ici à 2050 pour éviter une catastrophe climatique.
Il n’est donc pas surprenant que les militants verts aient créé de nouvelles organisations (telles que « Extinction Rebellion » et « Last Generation »), qui tentent d’empêcher l’augmentation des températures mondiales au-delà du seuil de 1,5°C.
Dans un discours dramatique prononcé devant les députés de la Chambre des communes britannique en 2019, une écolière suédoise de seize ans a prophétisé l’effondrement de la civilisation mondiale – à l’heure près :
« Vers 2030, dans 10 ans 252 jours et 10 heures, nous serons dans une position où nous déclencherons une réaction en chaîne irréversible échappant au contrôle humain, qui conduira très probablement à la fin de notre civilisation telle que nous la connaissons. À moins qu’au cours de cette période, des changements permanents et sans précédent aient eu lieu dans tous les aspects de la société, y compris une réduction des émissions de CO2 d’au moins 50 % ».
Greta Thunberg a souligné que sa prédiction n’était pas basée sur une hypothèse personnelle, mais sur un consensus scientifique mondial :
« Ces projections sont étayées par des faits scientifiques, conclus par toutes les nations par l’intermédiaire du GIEC. »
« Nous sommes la dernière génération à pouvoir empêcher l’effondrement de notre société », affirment les membres du mouvement climatique « Last Generation ».
Toutefois, ces prédictions apocalyptiques ne sont pas l’apanage des militants du climat.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a averti à plusieurs reprises que l’humanité était confrontée à un « suicide collectif » en raison du changement climatique, tandis que l’ancien premier ministre Boris Johnson a averti les dirigeants mondiaux lors du sommet de l’ONU sur le climat à Glasgow (COP26) qu’il restait « une minute avant minuit » pour éviter une catastrophe climatique.
Contact
Dr Benny Peiser
Directeur, Global Warming Policy Foundation
e : benny.peiser@thegwpf.org
m : 07553 361717
Une réponse
Dans des interviews accordées à des médias allemands au cours du week-end, le nouveau chef du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a déclaré qu’il était erroné et trompeur pour les activistes climatiques de laisser entendre que des augmentations de température de 1,5 degré Celsius constituaient une menace existentielle pour l’humanité.
Oui mais il continue à propager de fausses informations scientifiques et laisse s’engager des actions de décarbonation idiotes qui seront non seulement un emplâtre sur une jambe de bois mais aussi plus dangereuses qu’utiles!