(Par Nicolas Lecaussin dans IREF du
« À l’aide d’arguments théoriques et des données statistiques, nous constatons que l’effet des émissions de CO2 d’origine humaine ne semble pas suffisamment important pour provoquer des changements systématiques dans les fluctuations de température au cours des 200 dernières années. »
C’est la conclusion de l’étude que vient de publier l’Institut norvégien des statistiques, organisme officiel rattaché au gouvernement. Sur plus de 120 pages, les auteurs ont rassemblé des dizaines de graphiques et de chiffres afin de répondre à la question suivante :
« Avons-nous suffisamment de preuves scientifiques pour prouver que le CO2 émis par les hommes réchauffe la Terre ? »
Leur réponse est non. Et les experts de rappeler que notre planète a connu, dans le passé, plusieurs périodes de refroidissement et de réchauffement qui n’étaient nullement provoquées par l’homme (voir le graph plus bas).
L’étude insiste aussi la fiabilité des simulations climatiques. C’est ce que dit et écrit Steven E. Koonin. Une simulation est une interprétation des modèles climatiques qui pourra être démentie avec le temps et ne peut pas établir avec certitude une corrélation entre la cause (le CO2) et les effets (la hausse des températures).
Selon l’étude,
« les conditions météorologiques et les températures varient d’une manière difficile à expliquer et à prévoir avec précision. »
Les mesures prises aujourd’hui seront très probablement corrigées demain et sûrement après-demain.
« Puisque nous utilisons des calculs pour prévoir les températures, écrivent les auteurs, il faut que ces calculs soient précis et significatifs, que la marge d’erreur soit minime ».
Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Le climat se réchauffe mais il existe encore des incertitudes sur les causes. Et rien ne justifie de paniquer ou de mépriser les théories qui ne seraient pas catastrophistes et qui ne mettent pas forcément l’homme en cause.