Le producteur de pétrole emirati commence à se rebiffer et les organisations écolos enragent :
« Il est très inquiétant de voir le PDG d’une compagnie nationale de pétrole nommé à la tête des négociations climatiques »,
souligne David Tong, responsable de plaidoyer chez Oil change international, une organisation qui milite pour la sortie des énergies fossiles.
« Cette nomination pourrait entamer la crédibilité de la COP, à l’heure où plus de 80 pays ont appelé à sortir graduellement des énergies fossiles lors de la COP27 ». (Vert-eco)
Le climatologue américain (et alarmiste bien connu,ndlr) Michael Mann a appelé à la démission immédiate de Sultan Al Jaber ou à un boycott de la COP28. (TV5 Monde)
Sultan Al Jaber est pointé du doigt depuis des mois pour sa double casquette de patron de la COP28 (qui se tient cette année à Dubaï) et de la compagnie pétrolière nationale Adnoc. (Actu.fr)
COP28 : le président du sommet pour le climat, Sultan al-Jaber, «frise le déni climatique» (Libération).
Qu’a donc dit SULTAN AL JABER, Président de la compagnie pétrolière émirati ADNOC et Président de la COP 28 ? REPORTERRE, la newsletter écolo rapporte ses propos dans son édition du 4 décembre :
Réagissant à une remarque de l’ancienne présidente de l’Irlande Mary Robinson estimant qu’il fallait sortir des énergies fossiles, le président de la COP28 n’a pas mâché ses mots :
« Je respecte la science, mais il n’existe aucune base scientifique ni aucun scénario pour affirmer qu’il faut sortir des énergies fossiles pour stabiliser le réchauffement à +1,5 °C », a-t-il déclaré. « Montrez-moi la feuille de route d’une sortie des énergies fossiles qui soit compatible avec le développement socio-économique, sans renvoyer le monde à l’âge des cavernes ».
Devons-nous nous désoler de ces propos ?
2 réponses
Les pays producteurs de gaz, et de pétrole veulent continuer à contrôler les cours du marché international en empêchant les pays en développement à produire aussi des fossiles. Les écolos ne se rendent pas compte qu’ils sont des idiots utiles dans ce contexte.
Les pays producteurs veulent aussi repousser au plus loin la date d’épuisement des ressources au lieu d’arrêter les fossiles au plus vite. Cette fois Sainte Greta va s’étrangler.
Voilà une phrase que j’approuve:
« Je respecte la science, mais il n’existe aucune base scientifique ni aucun scénario pour affirmer qu’il faut sortir des énergies fossiles pour stabiliser le réchauffement à +1,5 °C », a-t-il déclaré. « Montrez-moi la feuille de route d’une sortie des énergies fossiles qui soit compatible avec le développement socio-économique, sans renvoyer le monde à l’âge des cavernes ».
Mais ne dormons pas, il faudra bien un jour remplacer les fossiles!