Le krach du lithium l’an dernier (-85%) est une très mauvaise nouvelle pour la transition énergétique. Il met un frein à tous les investissements dans de nouvelles mines. Et pourtant, la demande de lithium, indispensable à la fabrication des batteries, ne peut qu’augmenter fortement au cours des prochaines années et les ressources devenir rapidement insuffisantes.
L’effondrement des prix du lithium en 2023 n’est pas du tout une bonne nouvelle. Sur le moment, il a un impact favorable sur les prix des batteries, mais à terme il pourrait créer de sérieux problèmes à la transition vers les véhicules à motorisations électriques à batteries. Après avoir atteint un sommet historique de plus de 86.000 dollars par tonne en novembre 2002, les cours du lithium sont retombés autour de 13.000 dollars la tonne. Une chute de 85% !
Le lithium est sans doute le plus emblématique des fameux matériaux critiques indispensables à la transition énergétique et plus particulièrement à la fabrication des batteries. Il en faut 15 kilos dans une batterie lithium-ion de 400 kilos d’une technologie classique qui équipe un véhicule électrique moyen. Et pour obtenir cette quantité, il faut traiter 10 tonnes de saumure de lithium…
Une situation « intenable »
Les groupes miniers ont fortement accéléré la production de lithium en 2022 et le marché est ainsi passé d’un déficit de l’offre en 2022 à un excédent en 2023. L’excès d’offre a été d’autant plus important que l’année dernière a été marquée par le ralentissement de la croissance des ventes de véhicules électriques en Chine par rapport aux années précédentes. Une tempête s’est abattue sur le marché mondial du lithium : une offre soudain trop abondante et une demande en baisse inattendue. La banque Goldman Sachs estime aujourd’hui à 200.000 tonnes le surplus de lithium …
Une réponse
On pourrait aussi s’interroger sur la sécurité liée à l’usage du lithium. Les incendies se multiplient, dans les cargos transporteurs de VE, dans les parkings, dans les casses, sur les bus…Les pompiers de New York ne veulent plus lutter contre un feu de VE et se contentent de sécuriser les lieux, les autres pompiers sont désemparés. L’incendie dans l’Aveyron dure toujours. Si les écolos étaient préoccupés par la sécurité des biens, des personnes et de l’environnement, ils réclameraient l’interdiction immédiate des batteries et piles rechargeables. Mais non, ça n’entre pas dans leur projet de destruction de notre mode de vie, la « transition » prime tout ! Le règne fascisant de ces guignols doit cesser.