Nous republions ici un article de Pascal Richet, qui date de 2021, mais reste actuel
Résumé :
Un examen épistémologique des analyses géochimiques effectuées sur les carottes glaciaires de Vostok a été effectué très simplement à partir des fondements de la logique et des concepts de cause et d’effet.
Il invalide l’effet de serre marqué sur le climat habituellement attribué au dioxyde de carbone (CO2) et au méthane (CH4).
En accord avec le rôle déterminant joué par les cycles de Milankovitch, c’est la température qui est constamment restée le paramètre ayant contrôlé le climat au cours des 423 derniers milliers d’années, ainsi que les teneurs en CO2 et CH4 dont les variations ont exercé tout au plus une rétroaction mineure sur les températures elles-mêmes.
Si elle n’est pas réfutée, cette démonstration indique que l’effet des gaz à effet de serre sur le climat au XXe siècle et aujourd’hui reste à établir, comme cela a déjà été indiqué par divers autres arguments.
La faiblesse épistémologique des modélisations climatiques actuelles provient du fait qu’elles ne reposent sur aucune preuve indépendante de l’influence des gaz à effet de serre sur le climat pendant des périodes de temps suffisamment longues.
La validité des modèles climatiques ne pourra en particulier pas être démontrée tant que ceux-ci ne rendront pas compte au moins des principales caractéristiques des changements climatiques, à savoir les transitions glaciaires-interglaciaires et la durée des différentes périodes interglaciaires.
De même, les retards de 7 000 ans lors des déglaciations des chutes des teneurs en CO2 par rapport à celles des températures ont besoin d’être compris.
Vu sous cet angle, le débat actuel sur le climat doit être considéré comme la dernière en date des grandes controverses qui ont ponctué la marche des Sciences de la Terre, en différant cependant des précédentes par ses implications sociales, environnementales, économiques et politiques les plus variées.