Emmanuel Macron n’a pas pu s’empêcher d’annoncer triomphalement à la presse régionale le rachat par EDF des activités nucléaires de l’américain General Electric (GE) et notamment de la fabrication des turbines à vapeur Arabelle à Belfort, les plus puissantes au monde.
Cela permet au Président d’effacer, au moins en partie, l’erreur magistrale qu’il avait commise en tant que conseiller économique de François Hollande puis ministre de l’Economie en téléguidant la vente en 2015 des activités nucléaires d’Alstom à GE.
Effacer cette erreur aura coûté cher et pris beaucoup de temps… presque dix ans.
Il aura fallu plus de deux ans pour concrétiser une promesse, mais finalement Emmanuel Macron est parvenu à effacer l’erreur magistrale qu’il avait commise en tant que conseiller économique de François Hollande et ensuite ministre de l’Economie en téléguidant la vente en 2015 des activités nucléaires d’Alstom à l’américain General Electric (GE) comprenant surtout la fabrication des turbines à vapeur Arabelle. A tel point que le Président n’a pas pu s’empêcher de l’annoncer triomphalement dans un entretien accordé aux quotidiens régionaux du groupe EBRA. Il aurait pu faire preuve d’un peu plus de retenue. Car effacer son erreur aura coûté cher et pris beaucoup de temps… presque dix ans.
Le chef de l’Etat n’a d’ailleurs plas dévoilé le montant du rachat de GE Steam Power par le groupe public français « qui relève d’une discussion entre EDF et GE ». Il a néanmoins confirmé implicitement que la cession à GE posait un sérieux problème. « Cette transaction va nous permettre de reprendre en main la production des turbines, et elle pourra être rentabilisée car nous produirons pour nous-mêmes et pour les autres ».
Un fiasco sur toute la ligne
L’opération avait tourné au fiasco. GE n’a jamais tenu ses engagements en matière de technologie comme d’emplois. Au lieu de développer la société, le groupe américain n’a cessé de tailler dans ses effectifs. En neuf ans, le conglomérat américain a supprimé 5.000 postes en France dont 1.200 dans l’usine de Belfort. Pour faire oublier ces errements, le candidat Macron à sa réélection avait contraint en février 2022 EDF, en situation financière pourtant délicate, à racheter au prix fort l’activité de fabrication des turbines située à Belfort à GE. C’était le prélude à sa soudaine et inattendue conversion …
Une réponse
C’est quand même lui qui a vendu ALSTOM à Général Electric ……..
Et c’est lui qui va brader ATOS ….. qu’il faudra un jour racheter aussi
Cela porte un nom: REINDUSTRIALISATION