(par Élodie Messéant dans IREF du
« Nous devons garder le cap sur les objectifs du Pacte vert européen et nous allons le faire »,
déclarait Ursula von der Leyen le 27 novembre, à l’aube de son second mandat.
Derrière cet entêtement affiché, les contradictions du Pacte vert s’accumulent, tout comme les retards et les critiques. Même au sein du Parti populaire européen (PPE), dont von der Leyen est présidente, le scepticisme grandit.
Le règlement sur la déforestation par exemple, censé interdire l’importation de produits liés à la destruction ou à la dégradation des forêts, est décrit comme un « monstre bureaucratique » par certains membres du PPE. Loin d’encourager la préservation des forêts, cette réglementation impose des obligations administratives kafkaïennes et alourdit les coûts pour les entreprises européennes, tout en exacerbant les tensions commerciales avec des pays comme la Malaisie et l’Indonésie.
Bien entendu, le déni persiste chez les défenseurs du Pacte vert. Pascal Canfin, eurodéputé macroniste, préfère voir dans les critiques un « nouveau fer de lance idéologique » de « l’extrême droite » ou de « la droite conservatrice ». Ce genre de rhétorique, tout en caricaturant l’opposition, élude soigneusement le fond du problème : l’UE est-elle réellement en mesure de fixer des objectifs de neutralité carbone à un continent entier ?
La réponse est non.
Cet objectif, aussi ambitieux soit-il, repose sur une idée erronée : l’idée selon laquelle l’Etat serait un grand planificateur habilité à dicter l’activité économique et à orienter les objectifs des entreprises.
Les réglementations coercitives et coûteuses, comme celles du Pacte vert, freinent la croissance, étouffent l’innovation et dissuadent les investissements dans des technologies bas carbone. Or, c’est le secteur privé qui portera les vraies solutions aux défis environnementaux (carburants synthétiques, capture de carbone, etc.).
Contrairement à ce que pensent les technocrates européens, ce n’est pas la multiplication des interdictions, des taxes et des contraintes administratives qui vont permettre à l’Europe d’atteindre ses objectifs climatiques, quand bien même ils seraient fondés.
Une réponse
Mais les objectifs climatiques ne sont pas fondés!!!
« C’est le secteur privé qui portera les vraies solutions aux défis environnementaux (carburants synthétiques, capture de carbone) »
Place à l’imagination libérée et haro sur les contraintes idiotes!