La fable de l’augmentation des évènements météorologiques extrêmes

Ainsi donc, selon les médias, les politiques, les climatologues auto-proclamés, et l’opinion publique, il y a de plus en plus d’évènements climatiques extrêmes.

Il ne se passe effectivement quasiment pas une journée sans qu’un journaliste ne fasse état de l’accélération des évènements climatiques extrêmes, et en l’attribuant, bien entendu, au réchauffement climatique (d’origine humaine, bien entendu également).

Or la réalité est tout autre : aucune statistique officielle n’accrédite cette affirmation :

Les données issues de l’Environmental Protection Agency (EPA) et du National Oceanic and Atmospheric Administration’s (NOAA) National Hurricane Center (NHC), deux organismes parmi les plus renseignés du monde, montrent que les tornades ne sont pas devenues plus nombreuses ni plus puissantes au cours du dernier demi-siècle : 

Le rapport de l’EPA de Mai 2021 sur “Climate Change Indicators: Tropical Cyclone Activity” dit :

“Depuis 1878, environ 6 à 7 cyclones se sont formées dans l’atlantique nord tous les ans ; en gros, deux par an ont atterri sur les USA. Le nombre total de tornades (…) et le nombre touchant les USA n’indiquent aucune tendance globale claire depuis 1878.”
 
Le Rapport intermédiaire du GIEC de 2018 arrive aux mêmes conclusions : comme le montre le diagramme ci-dessous, les données du GIEC ne montrent aucune tendance à l’augmentation du nombre de cyclones tropicaux ou d’ouragans :
 

Figure 1. Tropical cyclone frequency through August 2021, Dr. Ryan Maue

Les données du NHC (National Hurricane Center) indiquent que l’impact des Ouragans sur les USA est à un niveau historique minimum. Les USA ont passé plus d’une décennie sans ouragan de catégorie 3 ou plus : la période la plus longue de l’histoire :

Figure 2. Landfalling hurricanes of category 3 or greater 1900-2020, Dr. Roger Pielke Jr.

Le récent AR6 du GIEC est peu disert sur la question : simplement :

“There is low confidence in long-term (multi-decadal to centennial) trends in the frequency of all-category tropical cyclones” (Résumé pour les décideurs, page 11).

On peut difficilement faire moins !

Et même les compagnies d’assurances comme AON, sans doute les mieux placées pour évaluer les risques, confirment l’absence de tendance marquée :

Source AON (multinationale britannique, acteur majeur dans les domaines de la gestion des risques) :

http://thoughtleadership.aon.com/Documents/20200122-if-natcat2020.pdf?utm_source=ceros&utm_medium=storypage&utm_campaign=natcat20

Conclusion : il n’y a officiellement aucune évolution des évènements climatiques extrêmes, ni en fréquence, ni en intensité, mais, encore une fois, les fables des journalistes incompétents et des soi-disant « climatologues » sans scrupules prévalent sur la réalité des observations.

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3 réponses

  1. Tout à fait d’accord!
    l’émission C dans l’Air du 3 septembre n’est donc qu’un ramassis de Fake News.
    Notons qu’aucun contradicteur n’y avait été convié, comme à presque chaque fois. L’entre soi est la meilleure façon de faire de la (mauvaise) propagande.

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