Les hauts fonctionnaires seront « formés » au changement climatique, pas à la manière d’économiser nos impôts

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Annoncé fin juin par Elisabeth Borne, le « plan de formation de la haute fonction publique aux enjeux écologiques » vient d’être lancé.

D’ici à 2025, 25.000 cadres de la fonction publique d’Etat, puis 12.000 cadres de la fonction publique territoriale et 4.000 cadres de la fonction publique hospitalière devront avoir été formés aux « trois crises » écologiques : le climat, la biodiversité et les ressources naturelles.

Il s’agit, selon le ministère de la Fonction publique, d’une « première mondiale » ! En juin dernier déjà, le Haut Conseil pour le climat (HCC) considérait qu’il s’agissait d’une « nécessité » si la France veut accélérer sa transformation vers une économie bas carbone. 

La formation, d’une vingtaine d’heures au total, sera « la plus concrète possible », assure le ministère. La première fournée de directeurs d’administration centrale, prévue avant Noël, sera sensibilisée à « l’acculturation » aux enjeux écologiques, s’appuyant sur  des données scientifiques du GIEC et de l’IPBES (le GIEC de la biodiversité).

Nous voilà rassurés. Il y aura aussi des « ateliers de mise en pratique » organisés par des associations écologistes comme La Fresque du Climat et 2tonnes, pour que les participants apprennent à mesurer leur empreinte carbone et à la réduire… avant de se confronter au « terrain ». Car le gouvernement souhaite qu’ils « sortent des bureaux ».

On aurait apprécié que ces cadres de la fonction publique « sortent du bureau » régulièrement, et pas seulement pour une formation au réchauffement climatique. Ils auraient alors pu remarquer que les entreprises croulent sous les impôts, les réglementations, les normes vertes et des montagnes de problèmes de tous ordres. Une journée sur le « terrain » de temps en temps les aurait très efficacement édifiés !

La meilleure formation possible ensuite aurait pu avoir pour thème : « Comment économiser l’argent public » – notre argent. Au lieu de cela, au nom de l’alarmisme climatique, le gouvernement va en dépenser encore plus.

Alors qu’il existe déjà, en France, un ministère de la Transition écologique où les fonctionnaires consacrent 100 % de leur temps à « sauver la planète ».

Vivement une formation sur la manière de faire baisser drastiquement le nombre de fonctionnaires !

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