Il est intéressant de constater qu’alors que la concentration de CO2 atmosphérique augmente en accélérant (pente générale de la courbe noire ci-dessous), …
… dans le même temps, l’augmentation de température décélère (sa pente générale diminue) :
C’est ce que montre l’image du haut qui trace les évolutions des dérivées générales de ces deux courbes, et qui montre en particulier que la température est en voie de stabilisation, puisque sa pente diminue.
Les climatologues disent qu’il faut 30 ans pour pouvoir juger d’une évolution climatique : on peut donc considérer ces évolutions comme valides, ainsi que la comparaison qui en découle.
3 réponses
La conclusion est juste mais les arguments utilisés sont difficiles à saisir!
Il est plus évident de montrer qu’en aucun cas les évolutions des ppm de CO2 atmosphériques suivent les rejets humains de CO2! C’est bien la preuve que le CO2 évolue pour d’autres raisons que des causes humaines. On sait maintenant que ce sont les évolutions de température des océans et de l’atmosphère qui entraînent les évolutions des ppm de CO2 atmosphériques. Les causes naturelles dominent largement.
La température ne peut pas être la cause de l’augmentation de concentration du CO2 : d’après la loi de Henry, le ratio est de l’ordre de 10 ppm par °C (ce qui est d’ailleurs confirmé par les carottages de Vostok : 100 ppm pour 10°C).
… ni le contraire d’ailleurs : la sensibilité climatique au CO2 (augmentation de température pour un doublement) est très inférieure à 1°C (personnellement, dans La Physique du Climat, je l’estime à moins de 0,25°C).
@Terrier Marcel
Vous avez tout faux ; la combustion des énergies fossiles depuis le début de l’ère industrielle est 100 % responsable de l’augmentation du CO2 atmosphérique ; si vous n’y croyez pas faites quelques recherches sur la variation du delta C13 de celui-ci ; on a des arbres et des coraux pour étudier cela et ces études montrent que le CO2 additionnel ne peut pas provenir du dégazage des océans , mais de la combustion de fossiles