Le climat de notre globe terrestre est influencé par de nombreux facteurs. Certains relèvent de la nature et d’autres de l’activité humaine. La modélisation mathématique tente de prévoir le climat futur à partir d’hypothèses sur l’évolution de ces facteurs.
L’atténuation cherche à réduire l’influence de certains facteurs. L’adaptation permet d’assurer des conditions de vie satisfaisantes face à une évolution climatique qu’on ne maitrise pas.
FACTEURS NATURELS
A- Le soleil
L’énergie solaire reçue dépend de plusieurs facteurs :
1- La distance entre le globe terrestre, ou un point de la terre, et le soleil
2- L’activité solaire
3- Les filtres entre la terre et le soleil
1 – Notre distance au soleil dépend des paramètres orbitaux décrits par Milankovitch :
- Variation de l’excentricité de l’ellipse de rotation de la terre autour du soleil.
- Variation de l’inclinaison de l’axe de la terre complétée par un effet toupie autour de l’axe appelé précession. Chaque rotation est modulée par une oscillation appelée nutation.
Les paramètres orbitaux de Milankovitch expliquent l’alternance des périodes glaciaires et interglaciaires (cycle de 100 000 ans), l’écart de température entre l’été et l’hiver, le jour et la nuit.
L’écart de la distance au soleil explique les écarts de température entre les zones tropicales et les pôles, entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud.
Le 5 ème rapport du GIEC n’explicite pas les hypothèses retenues.
2 – L’activité solaire est très variable. Ces variations sont imprévisibles. Elles expliquent l’optimum romain, l’optimum médiéval, le petit âge glaciaire et notre optimum actuel. L’effet reste physiquement mal expliqué mais la corrélation est certaine.Le 5 ème rapport du GIEC suppose, paradoxalement, une activité solaire constante et
peu influente ! (voir FAQ 5.1)
3 – Les filtres entre le soleil et la terre sont principalement les nuages (vapeur d’eau) et les aérosols. Ils atténuent l’énergie solaire reçue et réciproquement diminuent les flux de chaleur vers la stratosphère.
B – Le volcanisme
Nous avons 1500 volcans terrestres et 75000 volcans sous-marins dont des milliers sont actifs.
Le volcanisme terrestre a pour principal effet d’émettre de grandes quantités d’aérosols qui font plusieurs fois le tour de la terre et finissent par retomber.
Le volcanisme sous-marin, notamment dans les failles profondes, est mal connu et difficile à évaluer. Il réchauffe les océans.
Ces volcanismes et leurs effets sont parfaitement imprévisibles.
Le 5 ème rapport du GIEC n’explicite pas les hypothèses sur l’évolution du volcanisme.
FACTEURS ANTHROPIQUES
La combustion du bois et du charbon produit de la chaleur et des aérosols.
La combustion du pétrole et des gaz naturels produisent principalement de la vapeur d’eau et accessoirement du dioxyde de carbone.
L’utilisation des sols peut modifier l’albédo.
Toutes les activités humaines produisent directement ou indirectement des calories.
Les « Ilots de Chaleur Urbains » (ICU) sont un exemple. Cela concerne une petite part des surfaces terrestres mais une large part de la population mondiale.
N’oublions pas la présence de 8 milliards d’humains à 37° !
MODELISATION
Parmi les très nombreux modèles climatiques, le 5 ème rapport du GIEC en a sélectionné 42. C’est évidemment beaucoup pour un phénomène unique !
Les données sont des hypothèses arbitraires sur l’évolution future des facteurs naturels et des facteurs anthropiques.
Le résultat est une « projection » et en aucune façon une « prévision ».
La moyenne des projections du 5 ème rapport se sont révélées 5 fois supérieures à l’évolution réelle de la température. Cet échec est appelé le « hiatus » ! Il est analysé dans le Résumé Technique (RT) mais complètement ignoré dans le Résumé à l’Intention des Décideurs (RID) !
Même si nous avions un modèle parfait, comme beaucoup de facteurs restent imprévisibles, le résultat ne serait toujours pas une prévision.
Rien ne prouve que le réchauffement actuel se poursuive. Nous pouvons très bien avoir un palier comme de 1940 à 1970 voire un refroidissement.
La température globale est un indicateur peu pertinent. C’est l’évolution par zone climatique qui est utile. Par exemple : que la moyenne soit constante entre un hémisphère nord qui se réchauffe et un hémisphère qui se refroidit n’a aucun intérêt pratique.
ATTENUATION
De la préhistoire à nos jours, seuls les facteurs naturels peuvent expliquer les évolutions du climat. Ils restent prépondérants :
- Nous n’avons aucun pouvoir sur les paramètres orbitaux de la théorie de Milankovitch. Ils ne sont que partiellement prévisibles.
- Nous n’avons aucun pouvoir sur l’activité solaire dont les variations sont largement imprévisibles.
- Nous n’avons aucun pouvoir sur les activités volcaniques terrestres ou sous-marines qui sont également imprévisibles.
- Nous n’avons pas de pouvoir sur les émissions d’aérosols et de gaz qui résultent du volcanisme.
L’atténuation des effets ICU (Ilots de Chaleur Urbains) est possible et est l’objet d’études (USA, Canada, Japon,..)
Les économies d’énergie peuvent réduire les émissions de calories.
ADAPTATION
Le réchauffement actuel est réel mais très inférieur aux projections du GIEC. Il peut être profitable en Suède, tolérable en France et très dommageable au Burkina-Faso.
N’ayant aucun moyen d’empêcher l’évolution du climat terrestre, nous ne pouvons que nous adapter progressivement, ce que, jusqu’à présent, nous avons largement réussi à faire.
Grace aux progrès scientifiques et technique, de 1900 à ce jour (selon Steven Koonin) :
- La population a quintuplé
- L’espérance de vie est passée de 32 à 72 ans
- Le PIB par habitant a été multiplié par sept
- Le taux d’extrême pauvreté est passé de 70 à 10%
- Le taux de mortalité dû aux évènements météorologiques a diminué d’un facteur 50