La tâche de la nouvelle ministre de la Transition écologique et de l’Energie, Agnès Pannier-Runacher, s’annonce particulièrement difficile à Bruxelles auprès des institutions européennes et plus particulièrement de la Commission dont la politique énergétique est un échec, ce qui ne l’empêche pas de persister. Le parcours en tant que ministre de la Transition énergétique d’Agnès Pannier-Runacher entre mai 2022 et février 2024 a été une réelle réussite, au point d’ailleurs d’irriter Bruno Lemaire, alors ministre de l’Economie, qui avait obtenu son départ…
Elle avait notamment obtenu de la Commission européenne, profondément anti-nucléaire, un recul dans son opposition systématique à l’atome et avait réussi à constituer au sein de l’Union un front pro-nucléaire d’une dizaine de pays. Cette fois, le rapport de force s’annonce lui est moins favorable. Non seulement parce que la Commission nouvellement formée penche encore plus contre la stratégie énergétique française et également parce que la France a perdu une partie de sa capacité d’influence du fait de sa faiblesse politique intérieure.
Le modèle à surtout ne pas suivre
Pourtant, la politique énergétique européenne reste le modèle de ce qu’il ne faut pas faire… Depuis près de deux décennies, les décisions prises par les institutions européennes ont mené vers une situation qui n’a cessé de se dégrader en termes de coûts de l’énergie et de souveraineté. Sans parler d’un marché de gros de l’électricité construit pour répondre aux seuls intérêts de l’Allemagne dont la politique de transformation énergétique, l’Energiewende, est un échec cuisant.
Ce qui ne l’a pas empêché d’être le modèle qu’impose la Commission européenne. Mais à Bruxelles, l’irresponsabilité et l’arrogance technocratique sont les normes.
Une stratégie simpliste et inefficace
La stratégie simpliste et inefficace que la Commission impose envers et contre tout se résume aux renouvelables intermittents éolien et solaire et aux véhicules électriques, quitte à sacrifier des pans entiers de l’industrie européenne pour des gains limités en matière d’émissions de gaz à effet de serre.
Il n’est pas question de nucléaire, d’hydroélectricité et de gaz de schiste que l’on préfère importer massivement des Etats-Unis pour compenser l’intermittence de l’éolien et du solaire.
Paris est ainsi sans cesse dénoncé à Bruxelles pour …
Une réponse
Ce qui est systématiquement montré, ce sont certaines simultanéités entre évolutions des T° et du CO2 “généraliste” et pas seulement “humain”. Mais, même s’ils visaient le CO2 de TOUTE origine et pas seulement d’origine anthropique, les gaspillages décarbonistes, passés, présents et à venir, ne se justifieraient que par la mise en évidence de l’influence, principale et même unique, du CO2 sur la T°, donc d’un lien CAUSAL entre ces deux éléments.
Et la démonstration de ce lien… on l’attend toujours…
Nous vivons la troisième tentative de suicide de l’Europe, après 14-18 et 39-45. Nos petits-enfants ne pourront que s’interroger sur notre folie qui aura détruit notre/leur monde…