Si la Commission européenne a su ou dû faire marche arrière sur l’énergie nucléaire, elle peut aussi le faire pour son “tout véhicules électriques”.
La volte-face de la Commission européenne et l’annonce de la relance du nucléaire en France par Emanuel Macron signent l’échec de l’idéologie antinucléaire.
C’est aussi un encouragement pour espérer que les mises en garde courageuses de Carlos Tavares pourraient mettre fin à la politique excessive de l’UE en faveur du tout véhicules électriques. Atlantico avec Loïk Le Floch-Prigent a rappelé que pour le directeur général de Stellantis, il ‘est clair que l’électrification est la technologie choisie par les politiques, pas par l’industrie’. Le véhicule électrique a assurément une place dans le marché européen, mais pourquoi donc faut-il décréter qu’il doit en prendre 100 % ? N’est-ce pas trop tôt pour décider alors qu’il y a tant d’inconnues? Ne serait-il pas prudent de ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier, d’autant plus que le marché mondial de l’automobile ne va pas embrasser le véhicule électrique étant donné le manque flagrant d’électricité dans les pays en développement ? Eux aussi ont le droit de disposer d’électricité abondante avant de penser au véhicule électrique.
Souhaitons que ce sujet soit mis en débat par les candidats à l’élection de la présidence française et qu’ils osent ne pas suivre aveuglément l’UE. Son revirement spectaculaire sur le nucléaire est un fort encouragement.
- Le revirement spectaculaire de la Commission européenne
- Des arguments qui vont fâcher les écologistes
- Le nucléaire et la campagne présidentielle
- Les véhicules électriques subiront-ils le même sort ?
- Pas si verts !
- Une erreur géopolitique
- Un espoir pour un retour au bon sens