C’est fait : fin de la vente des voitures neuves à essence, diesel et hybrides pour 2035

C’est en sa qualité de présidente de la commission du transport et du tourisme du  que la députée Karima Delli a pris la parole, lundi 14 février, pour annoncer la grande nouvelle : le  a voté la fin de la vente des voitures neuves essence, diesel et hybrides d’ici 2035.

Elle est bienheureuse, Karima, et laisse éclater sa joie verte dans un tweet : 

« Victoire pour le climat ! C’est historique ! L’industrie automobile doit sortir des énergies fossiles. […] C’est un signal clair envoyé à l’industrie. »

Ben oui, parce que dans sa petite tête d’écolo des dimanches au bord de l’eau, la voiture électrique d’aujourd’hui et celle de demain à l’hydrogène, c’est tout propre. Forcément. C’est zéro émission, comme elle dit modestement : « Nous sommes arrivés, avec beaucoup de travail et d’intelligence (sic), à un accord historique. Un accord qui réconcilie l’automobile et le climat. […] Il programme la fin de la production des véhicules thermiques et leur remplacement par des voitures zéro émission. » Elle le claironne : « On est au cœur même des grandes théories écologiques. On fait de la planification écologique. »

C’est que Mme Delli, comme tous ses petits amis Khmers verts, ne voit pas plus loin que son pot d’échappement. On me dira, certes, que c’est plus éloigné encore que le bout de son nez, mais ne pourrait-elle pas – puisqu’elle prétend travailler à l’échelle de la planète – réfléchir au coût écologique de ce qu’elle et ses amis prétendent désormais nous imposer ?

Ce sont nos voitures qui polluent, dit-elle, car « les véhicules légers sont, à eux seuls, responsables d’environ 10 % des émissions sur le Vieux Continent ». On va donc mettre tout ça à la casse pour le remplacer par du « zéro émission ». Mais où ça, quand ça, zéro émission ? Certainement pas, comme l’écrit Antoine Villedieu sur Twitter, dans les mines de RDC où des gamins s’échinent à « l’extraction du cobalt indispensable pour la création des batteries qui serviront votre idéologie déconnectée des réalités ». Des batteries qui finiront leur vie sur un continent poubelle, loin des yeux loin du cœur, comme nos navires amiantés, nos téléphones portables et nos ordinateurs…

Et comment alimenter cet univers tout électrique après le sabordage programmé de nos centrales nucléaires, toutes appelées à disparaître ? À quel coût, l’électricité produite ? Et produite comment ? Comme chez nos voisins allemands, sans doute, dans des centrales à charbon car, c’est sûr, il n’y aura jamais assez d’éoliennes et de pédalos pour satisfaire à la demande.

Les projets de Karima Delli et de ses amis ne s’arrêtent pas là. Elle l’a annoncé : « Après, on passe aux poids lourds. Même effet sur le climat, même mécanisme. » Allez, zou, les camions, à la casse !

C’est qu’ils ont la solution miracle, tous ces écolos de salon : après l’électricité, l’hydrogène. Qui ne coûte rien à produire, là encore ! Car on n’extrait pas l’hydrogène, on le fabrique. Soit à partir de gaz naturel, soit en transformant de l’eau par électrolyse.

Actuellement, 4 % de l’hydrogène produit dans le monde l’est par électrolyse et 96 % par transformation chimique de combustibles fossiles, principalement du gaz naturel (48 %).

Sachant que les mêmes écolos nous alertent quotidiennement : 1) sur le manque d’eau ; 2) sur le coût de l’électricité ; 3) sur la raréfaction du gaz naturel, surtout depuis qu’on a fermé les robinets russes, on doit alors se le demander : l’hydrogène est-il une solution viable ?

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