Une nouvelle étude montre que l’activité cyclonique n’augmente pas

Une nouvelle publication de nos collègues britanniques du GWPF

L’auteur exhorte les médias à rapporter les faits de façon rigoureuse.

Londres, le 24 février – La Global Warming Policy Foundation a publié aujourd’hui son examen périodique de l’activité des ouragans dans le monde. L’auteur, Paul Homewood, spécialiste du climat, affirme que les données officielles sont absolument claires : leur activité ne s’aggrave pas. En fait, il existe des preuves qu’ils sont moins actifs ces dernières années.

Homewood déclare :

“Les années 2021 et 2022 ont enregistré le plus faible nombre d’ouragans et d’ouragans majeurs à l’échelle mondiale pour toute période de deux ans depuis 1980, et ce alors que les tendances à long terme de l’activité des ouragans sont essentiellement stables.”

Et Homewood appelle les journalistes à commencer à rapporter ces faits incontestés au public :

“Alors que les scientifiques sont tout à fait clairs sur le fait que nous n’assistons pas à une augmentation spectaculaire des ouragans, voire à une augmentation tout court, le public a été trompé en pensant que les tempêtes tropicales empirent. Il est grand temps que les grands médias disent la vérité et expliquent aux gens ce qui se passe réellement.”


La saison des ouragans 2022 : Résumé

L’idée que les ouragans s’aggravent en raison du changement climatique est largement répandue. Cette croyance est alimentée par les médias et certains politiciens, notamment lorsqu’une mauvaise tempête se produit. Cette croyance est renforcée par le fait que les dommages causés par les ouragans sont beaucoup plus importants de nos jours, grâce à l’augmentation de la population dans les zones côtières vulnérables et à une plus grande richesse en général.

Mais cette croyance est-elle correcte ou s’agit-il d’une idée fausse ? Cette étude a soigneusement analysé les données officielles et les évaluations des scientifiques spécialisés dans les ouragans, et elle constate que :

  • 2021 et 2022 ont enregistré le plus faible nombre d’ouragans et d’ouragans majeurs au niveau mondial pour toute période de deux ans depuis 1980.
  • L’augmentation apparente à long terme du nombre d’ouragans depuis le XIXe siècle est due à des changements dans les pratiques d’observation au fil des ans, plutôt qu’à une réelle augmentation.
  • Les données ne montrent aucune tendance à long terme concernant les ouragans qui touchent terre aux États-Unis depuis le milieu du XIXe siècle, date à laquelle les enregistrements systématiques ont commencé, que ce soit en termes de fréquence ou d’intensité.
  • De même, après avoir tenu compte du fait que de nombreux ouragans n’étaient pas repérés avant l’ère des satellites, aucune tendance de ce type n’est observée pour les ouragans de l’Atlantique.
  • À l’échelle mondiale, il n’y a pas non plus de tendance en matière d’ouragans depuis le début des enregistrements fiables dans les années 1970.
  • Il est également prouvé que la vitesse du vent des ouragans les plus puissants est peut-être surestimée par rapport à celle des ouragans d’avant l’ère des satellites, en raison de l’évolution des méthodes de mesure.
  • L’augmentation du nombre d’ouragans dans l’Atlantique au cours des cinquante dernières années ne s’inscrit pas dans une tendance à long terme, mais constitue simplement une reprise après un profond minimum d’activité cyclonique dans les années 1970, associé à l’oscillation multidécennale de l’Atlantique.

 

Ces conclusions sont conformes à celles des scientifiques spécialistes des ouragans en général, ainsi qu’à celles d’organismes officiels tels que la NOAA et le GIEC.

Paul Homewood : La saison des ouragans 2022 (pdf)

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