
Nous republions ici la traduction de nos confrères américains de CFact
Neil Winton a travaillé à l’agence Reuters pendant 32 ans, notamment en tant que correspondant mondial pour les sciences et la technologie.
Winton a récemment admis qu’il avait “tort” de suivre le mouvement et de ne pas faire l’effort journalistique de remettre en question le récit climatique dominant des médias.
Winton déclare :
Lorsque je suis devenu correspondant mondial de Reuters pour la science et la technologie au milieu des années 1990, le sujet du réchauffement climatique était en tête de mes priorités. Déjà à l’époque, la BBC nous faisait peur en affirmant que nous allions tous mourir si l’humanité ne rectifiait pas ses habitudes égoïstes. Le dioxyde de carbone (CO2) était le coupable et devait être dompté, puis éliminé. Je n’avais aucune raison de penser que ce n’était pas un fait établi. J’avais tort.
Grâce à mon accréditation Reuters, j’avais facilement accès aux meilleurs climatologues du monde. À ma grande surprise, aucun d’entre eux n’a voulu affirmer catégoriquement que le lien entre le CO2 et le réchauffement de la planète, désormais connu sous le nom de changement climatique, était un fait scientifique avéré. Certains ont affirmé que la production humaine de CO2 était une cause probable, d’autres qu’elle pouvait y contribuer, d’autres encore que le CO2 ne jouait aucun rôle. Tout le monde s’accorde à dire que le climat s’est réchauffé au cours des 10 000 dernières années avec le recul de l’ère glaciaire, mais la plupart ne savent pas vraiment pourquoi. Le rayonnement solaire, qui change au fil du temps, était le coupable privilégié.
Mon reportage reflétait le large éventail de points de vue, avec le style Reuters typique “d’un côté ceci, de l’autre, cela”. Mais même dans ce cas, les médias grand public semblent avoir épuisé l’énergie nécessaire et ont souvent suivi paresseusement la thèse erronée de la BBC. Il était trop difficile de faire remarquer que la conclusion de la BBC était contestée par de nombreux scientifiques impressionnants.
Winton a ensuite exposé un point essentiel sur la menace que le radicalisme vert fait peser sur la liberté, qui a été essentiel à la mission du CFACT depuis sa fondation :
La gauche avait perdu tous les arguments économiques dans les années 1990, et ses militants ont saisi l’occasion de dire que les marchés libres et les petits gouvernements ne pouvaient pas nous sauver du changement climatique ; seule l’intervention du gouvernement pouvait le faire.
Merci à Neil Winton pour cet important coup d’œil dans le monde de la pensée de groupe des médias et pour sa perspicacité quant à la façon dont Reuters, et tant d’autres, ont perdu le fil sur le climat.
Personne n’est devenu plus gras et confortable, et personne ne mérite plus une petite affliction journalistique, que ceux qui ont accumulé un grand pouvoir et des fortunes en tirant profit du climat. Demandez à Reuters.
Journalistes, faites votre travail. Posez les questions difficiles et passez au crible le récit climatique et les innombrables conflits qui en découlent.
Le public a le droit de savoir.
Pour la nature et les hommes aussi.
NDLR : l’AFP pourrait en prendre de la graine.
2 réponses
C’est bien pour ce journaliste de faire son méa culpa ; mais il ne devrait pas recommencer à faire des erreurs en disant que “””” Tout le monde s’accorde à dire que le climat s’est réchauffé au cours des 10 000 dernières années “””” Depuis les 10 000 dernières années le climat se refroidit avec , il est vrai , des optimums climatiques dont l’intensité diminue
je pense que ces gens n’ont pas la notion des temps géologiques ; peut- être l’ont -ils concernant les temps historiques (j’en doute ) et je pense qu’il vaut mieux leur parler des optimums minoéens , egyptiens , romain, et encore plus près de nous de l’optimum médiéval, du petit age glaciaire et du réchauffement actuel ,qui si l’on fait confiance à ces cycles millénaires , va encore continuer pendant un siècle ou deux , CO2 anthropique ou pas puisque nos fossiles vont bientôt devenir rares et chers
Edifiant en effet. J’aurais aimé un lien vers l’itw d’origine.
” Certains ont affirmé que la production humaine de CO2 était une cause probable, d’autres qu’elle pouvait y contribuer, d’autres encore que le CO2 ne jouait aucun rôle. ” C’est ce que j’ai constaté pendant 10 ans dans les labos universitaires… Le message propagé par les médias de masse est totalement déconnecté de la réalité scientifique. Une fois qu’on a conscience de ça, on essaie de comprendre pourquoi. La seule conclusion qui me semble valable est que cette propagande médiatique a pour but de suivre un agenda politique.