Dire que le climat de notre planète se réchauffe uniquement sous l’effet des émissions de dioxyde de carbone dues à l’activité humaine est un dogme qui n’a jamais été scientifiquement démontré. Bien au contraire, les preuves de sa véracité sont très sujettes à caution. Il est souvent fait référence à un « consensus » d’une majorité de gens réputés « scientifiques » qui, s’appuyant sur des « modèles mathématiques » utilisés par le GIEC (qui, tout à fait opportunément, à laissé sa dénomination initiale de « Groupe Intergouvernemental pour l’Etude du Climat » vers « Groupe International d’Experts en Climatologie ») présenté comme l’autorité scientifique universelle en la matière. Ce qui est curieux, c’est que l’ IPCC (nom original du GIEC) ne se préoccupe (c’est dans sa feuille de route) que des effets de l’activité humaine sur le climat. Toutes les autres causes sont éliminées dès le départ.
D’autres beaucoup plus compétents que moi, ont apporté suffisamment d’éléments pour que cette « vérité révélée » soit légitimement remise en question.
C’est notamment le cas du site « Climat et Vérité » qui publie régulièrement une lettre d’information dans laquelle des auteurs – dont la formation scientifique est reconnue (et ne fait pas l’objet d’un seul consensus) – développent des arguments de simple bon sens. Jacques Marie Moranne, est dans ce cas avec son article sur le pire scénario du réchauffement anthropique dans lequel il tient un raisonnement de pure logique mathématique qui mène à une valeur théorique maximum, et cette valeur ne présente aucun danger pour la planète puisqu’elle reste dans le domaine des variations « normales ».
Ce qui peut sembler étrange, c’est le climat de peur qui se dégage de toute cette affaire et, comme le souligne J M Moranne, alors même que les chiffres en eux-mêmes, pris dans le pire des cas, n’ont rien d’effrayant.
Pour quelle raison veut-on répandre une telle peur ?
Cette question peut sembler dénuée de sens, mais tout porte à croire que c’est le point essentiel.
Afin d’être le plus clair possible, il faut utiliser la « machine à remonter le temps ». Les grands évènements de l’Histoire ont souvent des causes enfouies dans le temps qui compliquent leur analyse.
Dans notre cas, on peut relier ce phénomène du réchauffement anthropique à celui plus général de la religion Gaïa , apparue à la fin des années 60.
Comme par hasard, il se trouve que c’est en 1967 que le « rapport de la Montagne de Fer » a été remis à ses commanditaires. Ce rapport devait répondre à la question du désarmement consécutive à l’affaire « des missiles de Cuba » d’octobre 1962. Certaines personnes, appartenant probablement au « complexe militaro-industriel » dénoncé par Eisenhower en 1961 puis Kennedy en 1963, visiblement inquiètes de la perspective d’un avenir de paix prolongée, voulaient savoir quels seraient les moyens de substitution aux guerres afin d’en tirer les mêmes avantages que ceux de la guerre militaire.
Les grandes peurs au niveau planétaires figuraient parmi les actions proposées.
Il faut se rappeler que la « guerre froide » était née en 1949, après que l’URSS ait fait exploser sa première bombe nucléaire. Ceci fournissait un excellent moyen au complexe militaro-industriel pour justifier des budgets militaires énormes afin de protéger les Américains et leurs alliés. L’hypothèse d’un retour à la paix était donc inacceptable et il fallait coûte que coûte maintenir la peur après Cuba.
Cependant, cette raison historique n’est pas la seule.
Une volonté de domination mondiale
La domination du monde est un projet à tiroir qui est affirmé au dix-neuvième siècle par un groupe de jeunes anglais qui, après avoir œuvré pour imposer la « Pax Britannica » jusqu’au début du vingtième siècle, ont pu prolonger leur action aux États-Unis, qui sont devenus la puissance hégémonique au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
Cette puissance reposait principalement sur deux piliers : la supériorité militaire et le dollar, le second étant indispensable à la première, mais c’est cette première qui a permis au dollar d’être imposé au monde entier comme monnaie internationale. Ce dernier aspect est essentiel, et a permis aux États-Unis de dépenser sans compter, en particulier dans le domaine militaire.
L’emploi exclusif du dollar dans le commerce international devenant de plus en plus contesté, il devient nécessaire pour l’élite financière qui le contrôle de trouver le moyen de surmonter la difficulté. D’une conversation échangée entre Reagan et Thatcher à l’ONU en 1987, le carbone était mis à l’index. Il était sale et polluant et surtout, Thatcher était empêtrée dans une grève sans fin des mineurs anglais. Depuis les années 2000, les premières réunions COP et surtout les rapports successifs du GIEC veulent montrer que l’activité humaine déréglerait le climat. On notera une nette inflexion en 2007 lorsque le GIEC sera co-lauréat du prix Nobel.
«en reconnaissance de l’action menée pour accroître et diffuser les connaissances sur les changements climatiques anthropiques et jeter ainsi les bases des politiques à mettre en œuvre pour en contrer les effets».
En 2008, un document appelé « Trading Emissions » était publié lors de la Conférence de Copenhague. Son auteur était le fondé de pouvoir de la banque Rothschild à la City.
Le dioxyde de carbone y est nommément désigné :
« The author argues that a global authority will be required to regulate carbon trading schemes, and that national governments must necessarily cede some of their sovereignty to this body ».
Traduction :
l’auteur affirme qu’une autorité mondiale est nécessaire pour réglementer les échanges de carbone et que les gouvernements nationaux devront lui céder une part de leur souveraineté.
Les choses deviennent claires : c’est un projet financier qui suppose l’établissement d’un gouvernement mondial auquel les gouvernements des nations doivent se soumettre en abandonnant leur souveraineté. Ce point est capital et montre la véritable nature de cette opération qui consiste à s’appuyer sur la peur d’un supposé cataclysme mondial qui serait déclenché par l’activité humaine et que le seul moyen de l’éviter serait de confier la marche de la planète à un gouvernement mondial qui s’appuierait sur des instances privées, réputées plus efficaces.
De quels moyens disposent les promoteurs de ce monde « monopolaire » ?
Un tel projet s’inscrit évidemment dans le long terme et ne peut se planifier d’une façon trop précise.
Ses auteurs doivent procéder par grandes étapes en prenant soin de dissimuler autant que faire se peut leur but ultime pour minimiser les réactions de ceux qui, le percevant à l’avance, pourraient trouver les moyens de le faire échouer.
Il doit également prendre en compte les moyens humains et notamment ceux qui, volontairement on non, devront relayer « la bonne parole » par tous les moyens possibles. Un tel projet nécessite des concours sur toute la planète. Nikola Mirkovic, dans son livre « l’Amérique empire », décrit ce processus d’internationalisation, nouvelle forme de colonisation :
« Ayant saisi la complexité et les coûts de la colonisation territoriale, [elle] a compris qu’il était bien plus facile et rentable de coloniser les élites des différentes nations »
L’objectif étant clairement établi, il restait, une fois les moyens techniques et humains mis en place, à trouver le bon récit.
Après quelques « tâtonnements » autour du thème « l’homme détruit sa planète » (couches d’ozone, pluies acides, etc.) qui n’étaient pas sans fondements et qui réunissaient les les deux « mots-clé », à savoir l’homme et la planète, l’idée est venue que le dioxyde de carbone pouvait parfaitement symboliser l’activité humaine et en particulier celles qui provenait des différentes industries.
Dès lors, il ne restait qu’à trouver le calendrier le plus adapté.
Donald Trump, le grain de sable ?
Incontestablement, les « Accords de Paris » avaient consacré le réchauffement anthropique qui, à défaut d’être démontré, devenait légal puisque les pays signataires s’engageaient à agir. Signés au terme d’une « grand’messe » en décembre 2015, il impliquait une diminution énorme de l’utilisation des « carburants fossiles », ouvrant la voie économique aux énergies renouvelables.
En décembre 2016, Donald Trump était élu. On aurait pu penser que sa guerre revendiquée contre « deep state » américain n’aurait pas d’incidence sur ces accords, mais Trump avait un éclairage différent. Il pensait que, derrière ces accords, il y avait toute la partie « profonde » du pouvoir américain et il décida d’en retirer les États-Unis, quelles que soient pour lui les conséquences personnelles. En agissant ainsi, spontanément ou par calcul, il obligeait ce pouvoir de l’ombre à sortir du bois, ce qui allait permettre de l’identifier.
Cela eut vraisemblablement pour conséquence de brusquer les évènements.
Le continuum des évènements.
On peut penser que la première cartouche a été tirée en août 2019, lors de la réunion annuelle des banquiers centraux de Jakson Hole. Le discours de Mark Carney dans lequel il brossait les évolutions possibles du SMI (système monétaire international) laissait poindre quelques pistes, notamment vers une monnaie « dématérialisée » qui pourrait être liée aux échanges de carbone.
Début 2020 Larry Fink, le patron de BlackRock, dans sa lettre annuelle adressée à ses clients, analysée par Hugessen Consulting, indique:
« Fink prévoit que les capitaux seront réalloués aux entreprises qui se concentrent de manière appropriée sur les changements climatiques et d’autres questions de durabilité »
BlackRock n’investira donc plus dans les combustibles dégageant du dioxyde de carbone.
Ensuite, l’épidémie du Covid et la communication faite autour a conduit à la politique du « quoi qu’il en coûte » et la dette publique mondiale a grimpé vertigineusement.
A peine sortis de cette épidémie, la guerre en Ukraine et son cortège de sanctions économiques ont révélé un changement géopolitique profond. C’est un véritable bouleversement qui sépare l’Occident du reste du monde. La Chine, signataire des accords de Paris, a décidé de s’en retirer en juillet 2023. Avec l’Inde, qui avait clairement affiché la couleur en 2015, ce sont les deux pays les plus peuplés du monde qui rejettent ce diktat occidental.
Existe-t-il un lien entre tous ces évènements?
En l’état, il est difficile d’être catégorique, mais on peut cependant constater que ce réchauffement « anthropique » et surtout les mesures qui en découlent peuvent avoir un impact énorme sur notre vie future. Sans l’énergie, aucune industrie ne peut fonctionner, ni l’agriculture indispensable à notre alimentation, ni la monnaie dont le rôle social est évident, ni les moyens de transports et de communication qui permettent les échanges et bien d’autres domaines encore.
Dans ce bouleversement mondial en cours, les BRICS ont pris l’initiative de regrouper le plus possible de pays « non-alignés » dont la motivation profonde est de s’affranchir de la domination de l’Occident et il est malheureusement peu probable que le divorce se fasse « à l’amiable ».
Dans cette guerre qui se profile, l’inventaire des forces en présence est crucial et risque de montrer (c’est en tous cas le souhait apparent des BRICS) qu’il va opposer l’Occident au reste du monde.
Dans cette éventualité, les mesures dites « de transition énergétique » pourraient devenir le « cheval de Troie » de l’Occident qui l’emploierait pour diviser le reste du monde.