Je cite wikipedia :
“Le raisonnement circulaire est, dans la philosophie du langage, en rhétorique et en épistémologie, un mode d’argumentation qui pose comme prémisse ce que l’argument veut prouver. C’est un cas particulier de la pétition de principe.
Dans une argumentation circulaire, une proposition A utilise pour sa justification une proposition B dans le même temps que la justification de la proposition B nécessite la vérité de la proposition A.”
Voici la figure 1b du Résumé à l’Intention des Décideurs de l’AR6 (dernier rapport du GIEC) :
Ainsi, le GIEC pose dès le départ que les causes “naturelles” (qu’il n’a jamais étudiées puisqu’elles ne font pas partie de sa charte) n’entraînent que des variations courtes et ne modifient pas la température sur longue période.
… Et donc l’augmentation actuelle de température ne peut résulter que de l’homme, sous-entendu au CO2 qu’il rejette.
Mais il va plus loin puisque, partant de l’observation que la température a augmenté de 1,2°C pour une augmentation de 50% de la concentration de CO2 (280 à 420 ppm), il en déduit qu’un doublement de concentration entraînerait une augmentation de 3°C (c’est ce qu’on appelle la “sensibilité climatique” au CO2).
… Ce qui est déjà notoirement faux puisque le “forçage radiatif” augmente comme le logarithme de la concentration, et que la température augmente comme la racine quatrième du “forçage radiatif” : mathématiquement, la température augmente beaucoup moins vite que la concentration de CO2.
Et pour mémoire, j’ai d’ailleurs démontré ici qu’un doublement de concentration du CO2 ne pourrait pas entraîner une augmentation de plus de 1/4 de °C.
Et, de fait, ces 3°C pour un doublement servent à calibrer les Modèles dont sont issues les prévisions de température pour la fin du siècle :
Ainsi, dans leur étude « Tuning the MPI-ESM1.2 Global Climate Model to Improve the Match With Instrumental Record Warming by Lowering Its Climate Sensitivity » (2020) Thorsten Mauritsen et Erich Roeckner citent les mots mêmes des modélisateurs :
« Nous avons paramétré la façon dont nous avons réglé le modèle climatique global MPI-ESM1.2 pour qu’il corresponde à l’enregistrement instrumental du réchauffement ; un effort couronné de succès. Pour respecter l’ordre historique des évènements, le choix pratique a été de viser une sensibilité climatique de 3°C en utilisant la rétroaction des nuages, plutôt qu’un réglage du forçage des aérosols »
En d’autres termes, selon l’étude,
“les modeleurs partaient du principe qu’il fallait que le réchauffement se traduise par une sensibilité climatique de 3°C … . Le Modèle MPI avait donné au départ un réchauffement rapide correspondant à une sensibilité de 7°C. Et comme plusieurs autres paramètres avaient déjà été réglés, les modélisateurs ont choisi de reparamétrer le schéma des nuages de façon à réduire le réchauffement pour produire une sensibilité climatique de 3°C.”
Les Modeleurs ont ainsi pris comme hypothèse le résultat auquel ils voulaient arriver.
… et c’est ainsi qu’on arrive à des prévisions de près de 5°C pour la fin du siècle, si on va au delà d’un doublement de concentration du CO2 (doublement possible, voire même probable).
… et c’est ainsi que les médias et nos gouvernants sonnent l’alarme !
Mais tout cela était déjà implicitement écrit dans les hypothèses de départ.
Une réponse
On peut en effet faire dire tout ce qu’on veut aux programmes informatiques. Ils sont d’ailleurs faits pour ça.
Pour relativiser on peut revenir à la courbe des températures des 17000 dernières années par exemple celle tirée des glaces du Groenland :
https://i0.wp.com/www.laterredufutur.com/spaw/images/climat-depuis15000ans.jpg
On voit que les 10000 dernières années la température était en moyenne de 2°C supérieure à celle du XXe siècle. Avec un réchauffement de 1°C, on n’en est après tout qu’à mi-chemin d’un retour à la normale…Donc, pas de panique !