(par Jean-Philippe Feldman dans IREF du
C’est dans le cadre de l’Académie du climat, fondée par la mairie de Paris en 2021 afin de répondre aux enjeux du « réchauffement climatique », que, pour la seconde année, le quotidien Libération a organisé les 29, 30 et 31 mars des conférences sur la transition écologique : le Climat Libé Tour, en partenariat avec notamment les organismes modérés que sont la Fondation Jean Jaurès, Greenpeace et Oxfam.
Florilège des interventions :
- « Je suis pour qu’on demande beaucoup plus d’efforts à ceux qui polluent le plus et a fortiori, ce sont les plus riches » (Mélody Tonolli, adjointe écologiste à la Mairie de Paris).
- « Il n’y a aucune différence entre la justice sociale et la justice climatique : les causes de ces problèmes sont les mêmes » (Feris Barka, cofondateur de Banlieues Climat).
- Il est indispensable de créer une « Sécurité sociale de l’alimentation » (Bertrand Caltagirone, porte-parole de Riposte alimentaire).
- Il faut « une nouvelle diversité des voix dans le mouvement climat. (…) Il n’y a pas de femmes racisées (sic) » (Souba Brunel, « activiste pour le climat» .
- « Réaliser la transition écologique doit passer par une remise à plat de la question des tâches domestiques » (Sandrine Rousseau, députée écologiste).
- « On vit dans un temps de gavage gigantesque, avec les classes supérieures qui polluent le plus » (François Ruffin, député LFI).
Comme on peut le constater, le pluralisme était de mise lors de ces journées : toutes les nuances de la gauche extrême y étaient représentées. Espérons que le porte-monnaie du contribuable n’a pas chauffé pour autant…