Un rapport du Fonds monétaire international (FMI) montre que les subventions mondiales au pétrole et au gaz ont atteint l’an dernier le niveau record de 7.000 milliards de dollars. En fait, seulement 18% de ce montant correspond à des subventions directes. Le reste, 5.740 milliards de dollars, correspond au calcul par le FMI des dommages causés à l’environnement par l’utilisation de ses hydrocarbures. Le Fonds considère que la seule façon pour l’Humanité de mener la transition énergétique est de se passer des carburants fossiles et d’augmenter considérablement leurs prix afin de les rendre inabordables.
Dans un rapport rendu public il y a quelques jours, le Fonds monétaire international (FMI) dénonce le fait que les subventions mondiales au pétrole et au gaz ont atteint l’an dernier le niveau record de 7.000 milliards de dollars. Un chiffre hallucinant – le Pib mondial était l’an dernier de 101.002 milliards de dollars et celui de la France de 2.950 milliards de dollars – mais qu’il convient pourtant de prendre avec certain recul. Car le FMI précise qu’en fait 18% du montant de 7.000 milliards de dollars correspond à des subventions directes qui ont tout de même été multipliées par deux depuis 2012. En tout cas, le reste des 7.000 milliards de dollars, soit 5.740 milliards de dollars, est en fait le calcul par le FMI de la «sous-facturation pour le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique locale» et non un soutien gouvernemental réel au pétrole et au gaz. C’est-à-dire le calcul par le FMI de l’impact environnemental lié à la consommation annuelle des hydrocarbures.
L’impact de la crise énergétique
Le rapport du FMI est paru juste quelques jours seulement après qu’une autre organisation, le International Institute for Sustainable Development (l’Institut international du développement durable), un think tank sur le climat, ait vertement critiqué le G20 pour ne pas avoir mis fin aux subventions au pétrole et au gaz en dépit des engagements pris lors de la COP26 il y a maintenant deux ans.
L’Institut a calculé que les 20 plus grandes économies du monde ont dépensé …
Article réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Se connecter
Pour poursuivre la lecture de cet article
Abonnez-vous dès maintenant
à Transitions Energies