Autant l’ex-patron de Stellantis, Carlos Tavares, avait dans le passé été publiquement critique de la stratégie européenne qui consiste à imposer coûte que coûte une transition rapide vers la motorisation électrique des véhicules, autant Luca de Meo, le patron de Renault, avait été bien plus prudent. Comme d’ailleurs la plupart des grands industriels qui ont même rivalisé un temps, à de rares exceptions près, de déclarations définitives sur le succès foudroyant et l’avenir radieux des voitures électriques. Seuls les patrons de BMW, Oliver Zipse et de Toyota, Akio Toyoda, avaient osé s’opposer à la pensée dominante. Cela leur avait valu les condamnations des analystes boursiers et des journalistes et les moqueries…
Mais les choses ont changé depuis quelques mois au moins pour Luca de Meo depuis notamment qu’il a pris l’an dernier la présidence tournante du syndicat des constructeurs européens (ACEA). Il est alors devenu le porte-parole d’une industrie qui pendant des décennies, sur le plan économique et technologique, était extrêmement compétitive voire même dominante et qui du fait des choix technologiques et réglementaires imposés au cours des dernières années par les dirigeants politiques a aujourd’hui un avenir sombre. Elle multiplie les annonces de fermetures d’usines. Tout simplement parce qu’elle est dominée par ses concurrents chinois et par l’Américain Tesla et parce que la majorité des consommateurs est toujours très loin d’être convaincue par les véhicules électriques.
Un amoncellement sans fin de réglementations et de normes
La prise …
Une réponse
Le comportement des constructeurs automobiles a été inexplicable pendant ces dernières années et le comportement de leurs conseils d’administrations encore plus. Ils découvrent que le consommateur ne veut pas de voitures électriques! C’est pourtant le rôle de leurs Présidents et Dirigeants de donner le cap en devinant où est le marché et pas en suivant les directives de fonctionnaires stupides!!!